Photo de chouettes effraies en finale du concours du Photo Club Pavillonnais 2024
Trois de mes photos sélectionnées au Festival International Nature de Namur
Exposition sur le Hibou des marais au festival de Tignécourt 2025
Faucon crécerelette (Occitanie)
Première rencontre pour moi avec le faucon crécerelette. Toute une colonie s'est installée dans un village d'Occitanie. J'y ai passé quelques heures et les rencontres les plus incroyables ont eu lieu avec les mamies du village qui, me voyant avec mon appareil photo, m'ont en nombre invité à venir faire des images depuis leur balcon ou leur cour ! Je ne m'attendais pas à autant d'hospitalité. C'est une véritable attraction sur place.
Plus petit que le faucon crécerelle, le crécerellette se nourrit essentiellement d'insectes et de petits reptiles.
Pour nicher, les rapaces utilisent la moindre cavité dans les murs ou le moindre espace sous les tuiles des toitures.
Hibou moyen-duc (Ardennes)
J'ai retrouvé fin juillet les deux jeunes hiboux moyens-ducs que j'avais repérés courant juin. Ils sont plumés comme des adultes mais ils ont gardé le comportement de gros poussins et ne savent pas encore chasser par eux-mêmes.
Curieux, ils se laissent approcher et passent leur journée dans les arbres d'un jardin où les Humains vaquent à leurs occupations.
J'ai vu un rat passer entre ces deux hiboux sans qu'aucun d'entre eux n'essaie de le capturer ! Ils l'ont juste regardé avec envie, puis ont vaguement volé mais sans grande conviction !
Hibou petit-duc scops (Occitanie)
Une rencontre rêvée avec une famille de hiboux petits-ducs scops que j'avais repérée l'an dernier déjà en Occitanie. Ils occupent la même cavité que l'an passé et les nourrissages battent leur plein ! Scarabées, papillons, phasmes, tout y passe !
Je suis arrivé pile poil au bon moment : 4 poussins sont nés. Ils sont maintenant trop gros pour rester dans la loge du platane. Leur instainct leur commande de se laisser choir au sol. C'est la période de tous les dangers car ils sont incapables de voler. Ils savent juste battre des ailes, assez pour ne pas se faire mal en tombant au sol. En revanche, ils sont à la merci de tous les chats, chiens et voitures passant au pied des arbres. Je les ai récupérés puis remis en hauteur à l'abri dans les feuillages. Ils n'ont pas bougé pendant plusieurs jours de ma présence et les parents sont venus les nourrir.
Etrangement, les jeunes étaient complètement silencieux contrairement aux autres jeunes nocturnes que j'ai pu observer. Seul le dernier poussin au nid a chuinté quand ses frères et soeurs ont quitté la loge.
Nourrissage au clair de lune.
En journée, les adultes surveillent la loge depus un arbre voisin, bien cachés dans les feuillages.
Chouette chevêche (Picardie)
Le couple de chevêches que je suis depuis plusieurs années semble avoir 2 à 3 semaines de retard par rapport aux années passées. Les jeunes en ce début juillet ne se montrent toujours pas à la loge mais les nourrissages sont intensifs. Je me suis tout de même cassé les dents à plusieurs reprises lors d'affûts où des chats et une buse traînaient dans la pâture, peut-être en quête des poussins de chevêche. Les adultes ont longuement alarmé et les jeunes se sont bien gardés de chuinter.
Les natutralistes s'accordent pour penser que le plumage de la face arrière des chevêches représentent des yeux et donc un leurre pour les prédateurs arrivant dans le dos de notre petite chouette.