Dans une pâture du Marquenterre
Tandis que j'attends les faucons, un jeune pic épeiche vient me distraire.
Le grillage n'empêche pas l'épeiche !
Un grillage à l'origine prévu contre les attaques bovines. Grillage que l'on retrouve sur l'affût ! Il est efficace mais les vaches ont déjà dégommé les pots de fleurs des ouvertures latérales qui servent à mimer un objectif photo. Que les ronchons se rassurent, elles finiront en steack...
Cet affût à roulette est une marque déposée ©pascalétienne !
Là, c'est un ramier. Il n'a pas compris que ce nichoir ©pascalétienne est uniquement destiné aux chouettes chevêches !
Faucon crécerelle (Marquenterre)
Petit affût au faucon crécerelle. La femelle vient se poster au bout d'une heure et demi d'attente. Le nourrissage bat toujours son plein. Elle vient se dégourdir les ailes.
J'espère un toilettage en règle mais elle ne se lisse que quelques plumes et s'en va.
Ici, on peut avoir la capacité de torsion du cou du faucon crécerelle.
Peu après sa visite, j'ai eu droit à un troupeau de vaches venues me humer. Ayant détecté mon odeur, elles sont restées une bonne dizaine de minutes devant l'affût (en dur). Surtout, ne pas moufter. Curieuses comme elles sont, tenter de les chasser est la garantie de les avoir plusieurs heures devant soi et de ne pouvoir faire aucune photo (évidemment, elles obstruent les ouvertures).
J'essaierai de faire des photos la prochaine fois de cette occupation bovine.
martins-pêcheurs (vallée de l'Hallue)
Dernière séance de toilettage à laquelle j'ai pu assister. Le martin lisse méthodiquement chacune de ses plumes pour garder un plumage qui lui permettra de remonter facilement à la surface. Car si le martin plonge pour se nourrir, son plumage n'est pas étanche. Il doit tout de suite remonter à la surface, se sécher et se toiletter plusieurs fois par jour, question de survie.
Cela fait fait 27 jours que les adultes nourrissent. En fait, j'attends la sortie des jeunes. J'espère avoir une brochette de martins-pêcheurs sur la branche que j'ai installée en face du terrier.
Martine baille aux corneilles.
C'est ma dernière photo de martin. Je suis revenu 5 jours après cette visite, n'ayant pas pu me libérer. Plus aucun nourrissage, plus aucin cri strident. Rien pendant 2 heures. J'ai loupé le coche. Les jeunes se sont envolés et ils ne reviendront plus jamais au terrier. D'après le magazine La Hulotte, les jeunes restent avec leur père 4 jours avant d'être chassés sans ménagement car une deuxième couvée est en route. Dur, dur l'apprentissage de la vie. Pas de Tanguy chez les Martins !
Toujours selon la Hulotte, sur les 7 jeunes, la moitié ne survivra pas plus d'un mois. Les autres devront se trouver (difficilement) un territoire, parfois jusqu'à 200 km de leur lieu de naissance. Ils seront systématiquement chassés par les mâles qui restent toute l'année sur leur territoire (les femelles étant migratrices partielles en hiver).
Alors voilà, bonne chance petits martins que je n'aurai pas vus. Quant aux parents, j'espère qu'une deuxième couvée est en route et que je saurai trouver votre terrier pour d'autres séances photos.
Alors que je quitte les lieux, deux martins passent en trombe devant moi, à 100 m du terrier. Je n'ai pas le temps de voir s'il s'agit des deux adultes ou bien d'un adulte et d'un jeune.
Ciao martins !
Pic noir (vallée de l'Hallue)
Pendant que j'observe les martins-pêcheurs, j'entends dans le bois de l'autre rive de la rivière, un cri très caractéristique qui ne laisse pas planer l'ombre d'un doute sur son auteur : le pic noir.
Il a repéré un amas de branche pourrie et reste un bon quart d'heure dessus. Dommage que je sois loin mais je savoure la rencontre. C'est la deuxième fois que j'entends un pic noir autour d'Amiens. La précédente rencontre (auditive) était du côte de Dury.
Martin-pêcheur (vallée de l'Hallue)
Nouvelle visite chez les martins. Je m'attends d'un jour à l'autre à voir les jeunes sortir mais non : les deux parents continuent de nourrir au terrier. Cela fait fait (au moins) 27 jours que cela dure.
Ici, la femelle se sèche les plumes après avoir plongé suite à un nourrissage. C'est comme si elle faisait la roue. Elle fait vibrer ses plumes très rapidement. J'ai toujours très peu de lumière et donc très peu de vitesse mais j'aime bien le flou de bouger.
D'après la lecture du magazine ardennais La Hulotte consacré aux martins-pêcheurs, la femelle devrait couver sa deuxième nichée. Or il n'en est rien. Elle continue de ravitailler au terrier.
On voit bien que le bleu ne recouvre pas la plume des rémiges en entier mais seulement la tranche.
Séchage rapide.
Et re-plongeon. L'opération est effectuée 3 à 4 fois d'affilée.
Lissage de toutes les plumes du corps.
J'ai pu repérer plusieurs perchoirs de pêche sur lesquels les martins-pêcheurs viennent systématiquement pendant la journée.