Chouette de tengmalm (Mercantour)
Superbe rencontre dans le Mercantour avec la chouette de Tengmalm dans une forêt mixte de sapins et de mélèzes vers 1900m d'altitude. Un grand merci à A. et P. pour leur aide.
La chouette de Tengmalm utilise une loge de pic noir dans un mélèze pour nicher. La chevêchette d'Europe, plus petite, utilise les loges de pic épeiche. Généralement, les pics noirs préfèrent creuser leurs loges dans les hêtres au tronc lisse pour éviter la prédation des martres. Mais dans cette région, pas de hêtres. Il faut donc faire avec l'existant.
Peu farouche, la chouette de Tengmalm peut passer de longues minutes à observer les alentours. Nous avons entendu distinctement de jeunes poussins qui étaient dans la loge avec la femelle.
Le biotope de mélèzes saupoudrées de lichens est fabuleux.
Chouettes effraies (Picardie)
Pour la deuxième année consécutive, le nichoir que j'ai installé dans cette chapelle fonctionne. Il y a eu à nouveau de la reproduction. Je dirais au moins 3 jeunes mais je n'ai pas eu trop le temps d'y aller et surtout, j'étais absent en juillet et les jeunes étaient déjà bien grands et moins visibles.
Deux jeunes dont un en livrée rousse.
Chouettes chevêches (Picardie)
Quelques photos de début juillet : les jeunes chouettes juvéniles ont beau appeler, les parents ne viennent plus les nourrir à la loge. Les poussins chuintent, incrédules.
Ils commencent à voleter dans le vieux pommier.
Les adultes les appellent depuis les arbres voisins. Il est temps pour ces gros Tanguy de prendre leur envol pour se faire nourrir loin du nid. Puis ce sera l'apprentissage de la chasse.
Retrouvez mon expo sur le hibou des marais au Festival Photo nature d'Etienne-au-Mont (62) les 2 et 3 septembre 2023
Chouettes chevêches (Picardie)
Dire que l'an dernier, je n'avais vu aucune naissance ! En me baladant dans la pâture où vit un couple de chouettes chevêches que je suis depuis plusieurs années, j'entends chuinter des poussins dans une cavité que je n'aurais pas imaginée. Elle est tellement large qu'elle ne servait ces dernières années qu'au gîte diurne des adultes. La large ouverture permet de voir ensemble toute la fratrie, la chance !
Les adultes doivent redoubler d'efforts pour nourrir ces affamés. J'ai tenté des affûts en matinée et en soirée. Globalement, la chasse se passe entre 5h et 6h30 le matin et entre 20h et 22h45.
Les nourrissages sont parfois espacés de quelques secondes entre les parents mais la plupart du temps, ils ont lieu toutes les 2 mn !
La plupart des proies sont des hannetons chassés au sol ou en vol mais j'ai pu voir aussi de nombreux apports de rongeurs.
Trop mignons !
Quand un vilain matou montre le bout de ses crocs, les adultes poussent des cris d'alarme. Les jeunes rentrent dans la loge à toute vitesse et n'en ressortent pas. Les adultes restent en hauteur près du chat en poussant des cris jusqu'à ce qu'il décampe.
Chouettes chevêches (Picardie)
Petit tour dans la pâture où je suis un couple de chevêches depuis plusieurs années. Après plusieurs soirées infructueuses, je découvre la loge choisie pour la nichée. Je suis très surpris car c'est une loge diurne à grande ouverture. Les années passées, les chouettes avaient opté pour une cavité beaucoup plus étroite. Là, le premier chat venu pourrait s'y fourrer complètement. J'entends les jeunes appeler du fond de la cavité mais ils ne se montrent pas pour l'instant. Les adultes veillent sur les pommiers voisins.
Je n'ai pas réussi à capter photographiquement des cènes de chasse mais la journée j'en ai vues dès 5h le matin et dès 20h en soirée. J'ai vu les adultes ramener plusieurs campagnols et de nombreux insectes.
houette de Tengmalm (Vercors)
Une superbe rencontre avec la dernière des chouettes présente en France que je n'avais pas encore eu le chance de voir. C'est chose faite grâce à un guide de montagne qui connaît très bien la forêt et la faune sauvage.
La chouette de tengmalm est une petite chouette de montagne qui niche dans les loges de pics noirs, dans des hêtres au tronc lisse pour éviter la prédation par les martres. Ici, la femelle sort la tête de la loge. Le mâle chante un peu comme une huppe juste à côté mais nous n'avons pas eu la chance de le voir. Les chouettes sont peu farouches et plus actives à l'aube et au crépuscule. Je suis super content d'avoir enfin pu croiser son chemin et j'espère la voir l'an prochain à nouveau.
Pic noir (Somme)
Une rencontre avec la famille pic noir que j'attends au mois de mai : le nourrissage des jeunes affamés. J'ai eu du mal à trouver la loge occupée par les pics cette année. Ils ont choisi une loge construite il y a plusieurs années qui était jusqu'alors vide ou sqauttée par des pigeons colombins. C'est la cavité la moins en hauteur de toutes les loges que j'ai pu recenser dans ce bois. J'attendais donc avec impatience que les pics reviennent y élever leur nichée. Ca a été donc une superbe découverte car je ne croyais plus qu'ils réinvestiraient cette loge. Ici, c'est le mâle qui nourrit, reconnaissable à sa calotte rouge lui recouvrant toute la tête. Pour une raison que je n'explique pas, je n'ai jamais vu la femelle nourrir. J'ai juste vu les relais entre mâle et femelle pour la couvaison, puis, disparition de la femelle. Sur une dizaine de nourrissages que j'ai pu observer, seul le mâle est venu.
Généralement, il y a trois jeunes poussins. Cette année, je n'en ai vu que deux. Observer ces scènes de nourrissages demande de la persévérance et du temps. Quand les poussins sont petits, les adultes viennent nourrir dans la cavité et on ne voit pas grand chose. Les allées et venues peuvent être espacées de 2 heures. Quand les poussins montrent leur tête à la loge, c'est le moment le plus intéressant pour la photographie mais il reste peu de temps : au bout d'une semaine, les jeunes seront volants et on ne les verra plus aux alentours de la loge.
Des appels incessants pour être nourris. Toute ressemblance avec une vie de famille humaine serait fortuite, haha !
Jeune mâle de pic noir découvrant le monde extérieur.
Pendant la période où les poussins sont petits, les parents viennent retirer de la loge les fientes qu'ils transportent dans des "sachets" afin d'éviter que le loge ne soit un cloaque et pour éviter les odeurs qui attireraient les prédateurs. Le pic noir choisit d'ailleurs presque exclusivement des hêtres, arbres de haute taille avec le tronc lisse pour éviter que la martre n'accède au nid. Il ne doit y avoir aucune branche à proximité de l'entrée du nid.