amiens

Vous pourrez retrouver mon exposition "Hibou des marais, un migrateur venu du Nord" du 1er décembre au 14 janvier à la bibliothèque Hélène Bernheim à Amiens Nord (Safran). Le vernissage aura lieu samedi 3 décembre à 16h.

Horaires d'ouverture :

-mardi 14h-18h

-mercredi : 10h-12h et 14h-19h

-jeudi : 14h-18h

-vendredi et samedi : 10h-12h et 14h-18h

Adresse : 3, rue Georges Guynemer 80 000 Amiens

La gorge de l'étourneau sansonnet se gonfle pendant le chant (souvent en position bec fermé). L'étourneau est aussi un excellent imitateur des autres oiseaux.

Des amants boudeurs ?

Nouvelle série sur les oiseaux du jardin (Somme, Picardie).

Rouge-gorge familier...

étourneau sansonnet mâle...

tourterelle turque...

chardonneret élégant...

J'ai planté pas mal de cardères sauvages pour les chardonnerets en hiver. Ils ont déjà tout dévalisé à l'automne !

Ils se rabattent sur les graines de mélisse.

Il ne reste plus que l'épervier. Il fait son tour plusieurs fois par jour mais ne s'est jamais posé encore devant l'affût. En revanche, je l'ai déjà vu posé ou en vol à quelques mètres de moi quand j'étais sans appareil photo !

Le chardonneret élégant, un magnifique passereau trop souvent victime du braconnage pour sa beauté et son chant. Depuis 3 semaines, j'en ai entre 4 et 10 qui viennent fréquenter la mangeoire.

DE gabarit plutôt petit, il est souvent avec les mésanges bleues le premier à la mangeoire. Puis, il est vite dégagé par les verdiers et le smoineaux domestiques plus costauds et querelleurs. On les retrouve souvent par la suite se nourrissant au sol des graines tombées du distributeur par les gros voraces de dessus.

Continuons avec les oiseaux que (presque) personne ne photographie. Sauf peut-être en période de confinement !

Les tourterelles turques sont arrivées au début du XXème siècle ne France. Elles sont tellement communes aujourd'hui qu'on ne les voit même plus. Plutôt farouches, elles attendent de longues minutes avant de se poser au sol pour chercher des graines. Toujours sur le qui-vive, elles sont des proies de choix pour l'épervier femelle qui traîne dans le jardin.

Les moineaux domestiques vivent en bande. Ici un mâle reconnaissable à sa bavette noire (peu marquée en plumage hivernal). Les moineaux ne sont pas les premiers à rappliquer quand je remplis la mangeoire (ce sont les mésanges) mais une fois arrivés, ils font une véritable razzia ! Mêmem s'ils piaillent beaucoup et passent peu inaperçus, ils attirent peu l'attention des photographes. Trop communs? Trop ternes? Je les trouve plutôt marrants à part quand ils délogent les hirondelles au printemps. Je conseille le dernier numéro de la Hulotte qui leur est consacré.

Une moinelle.

Début d'une querelle. J'espère pouvoir en photographier une en vol.

Un bel oiseau typique de nos jardins avec des couleurs jaunes et vertes.

La mésange charbonnière. Comme beaucoup de passereaux, elle ne tient pas en place. J'ai réussi à la photographier. J'attends maintenant le tour de la mésange bleue qui est encore plus insaisissable !

L'étourneau sansonnet, un oiseau souvent mal connu et mal aimé quoi qu'il fasse partie de notre quotidien. De loin, il semble noir et terne mais de près et sous une bonne lumière, son plumage est très coloré. J'ai dû beaucoup m'appliquer pour faire ces photos car il est très farouche et décolle au moindre mouvement ou bruit.

La période de confinement m'a amené récemment à revisiter le jardin et a réinvestir ma cabane d'affût occupé par de grosses araignées qui vivaient là pépère. Je les y ai laissées, nous cohabitons. J'ai recommencé à nourrir avec les premiers froids et de très nombreux oiseaux visitent la mangeoire. Une dizaine de chardonnerets élégants, des verdiers d'Europe, des moineaux domestiques, un accenteur mouchet, un rouge-gorge, des mésanges charbonnières et bleues, des tourterelles turques et de rares pinsons des arbres pour le moment. L'épervier femelle passe quotidiennement aussi. C'est l'occasion de redécouvrir tous ces passereaux habituels qu'on ne regarde plus forcément.

En pleines vocalises... L'étourneau est d'ailleurs un très bon imitateur des autres oiseaux.

Affût brumeux dans un bois situé près d'Amiens. Je m'installe quand les hulottes lancent leurs derniers cris. Deux pics noirs se répondent peu après. En début de matinée, une chevrette et son jeune frôlent mon affût à moins de 6m. Ils sont tellement près que je ne peux bouger mon téléobjectif. J'attends qu'il soient revenus dans son axe pour déclencher.

Deux coqs faisans me tiennent compagnie pour la fin de la séance photo. J'ai failli assister à une petite joute mais l'un des deux concurrents a préféré renoncer et s'envoler un peu plus loin.