amienois
Chevrette (Amiénois)
Retour dans un sous-bois amiénois. J'installe mon affût. Ma tente est dépliée mais pas mon trépied. Une chevrette sort du bois, broute et s'allonge dans l'herbe à 20m de moi. Je sors avec mille précautions mon objectif du fenestron mais la chevrette s'en va. Je crois que j'ai été détecté. S'ensuit une attente de 3 heures sans âme qui vive, si ce n'est un pic noir qui chante au loin. Puis notre chevrette revient. Elle passe devant l'affût, marque un temps d'arrêt puis s'en va. Damned, le vent est fort et je pense qu'elle m'a senti à nouveau. Son pelage non homogène doit être en pleine mue pour l'hiver, je pense.
Brocard (Amiénois)
Je pars dans un bois proche d'Amiens pour un affût hulotte. J'ai entendu chanter de nombreux oiseaux. C'est souvent le cas à l'automne quand les jeunes sont chassés par les adultes et que ces derniers défendent leur territoire. A l'orée d'une clairière, un brocard et deux chevrettes. Je reste debout, figé, tout comme les animaux. Tout doucement, je recule pour me cacher derrière des feuillages. Je sors mon appareil du sac, je me mets à genoux et me découvre. Le brocard est toujours là et me laisse prendre quelques photos. Heureusement car les chouettes hulottes sont sorties trop tard pour la photo. Ses bois sont minuscules alors que ce chevreuil n'a pas l'air si jeune. Après renseignement, c'est peut-être dû à un déficit de nourriture.
Crapaud commun (Amiénois)
Fin de l'épisode printanier des crapauds. Ils sont arrivés le 13 mars et ont disparu le 11 avril. Entre temps, ils s'étaient évanouis pendant une semaine durant le retour du froid entre le 17 et le 25.
Toutes les pontes sont là. Il reste les tritons alpestres que j'espère vous montrer un jour si j'arrive à faire une photo subaquatique.
Une mouchette sur le bout du nez. Gare !
C'était le 4 avril. A un moment, tous les crapauds s'agglutinent dans une espèce de mêlée orgiaque. Il faut dire que le sex ratio est très en défaveur des femelles chez les crapauds communs. Sur les 30 crapauds que j'ai comptés, il n'y a que 3 ou 4 femelles. Elles sont prises d'assaut ! Plus le teps avance, plus les mâles se font insistants et à la fin, ça dégénère en une partie fine aquatique où une femelle est ceinturée de toute part. Le mâle qui est accroché depuis plusieurs jours sur la femelle en question essaie désespérement d'écarter les autres mâles. Ce petit jeu ne dure que 1 ou 2 journées.
Les crapauds mènent une vie terrestre excepté quand ils retournent à la mare pour se reproduire pendant un petit mois de l'année. A la fin de cette période, ils sortent un peu plus de l'eau et j'ai pu en voir arpenter très tanquillement les abords de la mare.
Crapauds albinos (Amiénois)
Les crapauds sont revenus à la mare après le coup de froid de fin mars. Les premières pontes d'oeufs noirs sont intervenues à ce moment et le 1er avril, les premiers oeufs blancs sont apparus ! C'est comme ça chaque année mais je n'ai jamais vu de têtard blanc survivre.
Cel doit bien arriver pourtant car j'ai deux individus albinos (j'en ai eu un maximum de trois) pour une grosse vingtaine de crapauds au moins.
Et je peux voir qu'il y a au moins un mâle et une femelle albinos. Il y a quelques années, j'avais même pu observer un accouplement de deux albinos.
Crapaud commun et crapaud albinos (Picardie)
Retour des crapauds depuis le redoux de début mars (ainsi que les tritons) dans la mare du jardin. Ils sont moins nombreux que l'an passé mais peut-être reste-t-il des retardataires. C'est la quatrième année consécutive que la mare est fréquentée par un crapaud albinos. J'espère que d'autres vont arriver. Il y a deux ans, ils étaient au nombre de trois contre deux l'an passé. Preuve qu'ils survivent bien qu'ils soient très visibles des prédateurs potentiels. J'ai tendu du filet de pêche autour de la mare pour protéger crapauds et tritons du héron cendré qui ne manque pas une occasion d'aller visiter le plan d'eau.
Les crapauds communs ne sont absolument pas farouches. Ces clichés sont pris avec un objectif macro à 10 cm des sujets !
Les crapauds ne sont pas là pour plaisanter. Ils restent généralement 2 à 3 semaines pour la reproduction. Il n'y a pas de temps à perdre ! Après, ils mènent une vie terrestre et je ne les revois pas avant mars de l'année suivante. Heureusement, il reste le spectacle des têtards jusqu'en juin.
Pâture sous ciel d'orage (Amiénois)
Voici une pâture que je viens régulièrement inspecter pour savoir si une chevêche y a élu domicile. J'en avais observé une il y a 3 ans mais rien depuis. J'y ai installé un nichoir fabriqué maison en espérant une nidification. Mi-mai, je me rends sur place sous un ciel d'orage. Bien m'en a pris car ce fut un spectacle féérique. Ne manquait plus que le chevêche!
Ces vieux pommiers biscornus aux allures de baobabs picards offrent de nombreuses cavités pour les chouettes.