photos d'animaux

Rencontre très sympa avec des phoques veaux-marins sur le littoral des Hauts-de-France.

Dur dur la vie... 

L'automne est la période des parades pour les phoques gris de la baie de Somme et de la baie d'Authie. C'est une belle occasion d'assister à des mamours entre mâles et femelles ou à des combats entre mâles.

Sur ce site, les mammifères marins sont en totale sécurité, protégés par un bras d'eau. La proximité avec les hommes n'est pas source d'inquiétude. En revanche, il est très fortement déconseillé de les approcher par voie terrestre à moins de 300m car cela engendre du stress et une mise à l'eau immédiate qui les empêche de se reposer.

Les dents de la baie !

Goéland garde-phoque !

Superbes rencontres en Ile-de-France avec différents cerfs pendant la période du brame. Des petits jeunes qui tentent de se faire une place à des plus gros qui règnent sur des hardes de biches. J'ai passé une nuit sur place. Concert garanti ! Les cerfs ont bramé sans discontinuer toute la nuit. Ils étaient 5 ou 6 autour de moi (j'ai très mal dormi dans ma voiture, hihi). Les hulottes ont aussi été de la partie. J'en ai pris plein les esgourdes ! Un grand merci aux deux amis qui m'ont permis ces rencontres hors du commun.

J'ai profité de vacances dans les Vosges pour aller voir les chamois. Lever tous les jours à 4h30 pour profiter des belles lumières et grasse mat la semaine suivante pour récupérer, hihi !

Ils sont assez faciles à observer, du moins le matin mais aussi victimes de leur succès : de nombreux photographes du dimanche les approchent à quelques mètres, souvent avec un téléphone. En conséquence, les chamois redescendent des sommets et quand tu te trouves à bonne distance des animaux, tu as souvent un de ces photographes dans le champ. Grumbl.... Malgré ces petits aléas, c'est une rencontre extraordinaire pour un picard !

Salamandre tachetée dans un bois de la Somme.

Phoques veaux-marins et phoques gris ont plutôt tendance à vivre côte à côte mais chacun chez soi. Tandis que les gris sont regroupés à l'embouchure de l'Authie, les veaux-marins sont un peu plus en retrait vers le rivage.

Chaque phoque a un pelage différent, souvent magnifié par les lumières rasantes.

Un petit jeune en premier plan.

Un phoque gris vient me rendre visite. Les phoques de manière générale sont curieux et n'hésitent pas à s'approcher à la nage pour voir de près les visiteurs s'ils se sentent en sécurité.

C'est la période des parades nuptiales et des combats chez les phoques gris de la baie de Somme et baie d'Authie. Il y a de beaux spectacles à observer parmi ces mastodontes ! Pas facile néanmoins de cadrer ces mammifères marins. J'ai dû m'asseoir sur le sable mouillé et froid pour être à hauteur avec le trépied au plus bas. Brr !

Les rainettes vertes deviennent arboricoles à la fin de l'été. Très mimétiques, elles sont difficiles à repérer dans les ronciers. On peut les détecter grâce à leur chant mais il faut en plus avoir une bonne vue !

Un grand merci aux guides du parc du Marquenterre !

Crapaud alyte du jardin. Ici un mâle portant les oeufs sur son dos. Il est reconnaissable à sa petite taille et à sa pupille verticale. Il chante de façon flûtée tel le hibou petit-duc.

Les crapauds alytes ou crapauds accoucheurs ont cette particularité que ce sont les mâles qui s'occupent des oeufs (jusqu'à 80). Le mâle récupère la ponte de la femelle et l'enroule sur ses pattes arrière. Il va s'occuper des oeufs et les humidifier durant une période de 3 à 8 semaines. Le taux de survie de ces têtards est supérieur à celui des crapauds communs pondus en très grande quantité (2 à 3000 oeufs) mais qui sont délaissés par les parents.

Plus de précisions sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Alyte_accoucheur ou sur l'excellente revue La Hulotte dont le numéro 53 est consacré à l'alyte.