amienois
Grèbes huppés et foulque macroule (Amiénois)
Petit retour sur le nid de grèbe huppé que je suis depuis plusieurs années près d'Amiens. Je m'y rends régulièrement mais pas assez souvent, une fois par semaine tout au plus.
Juste à côté, une foulque macroule fait son nid.
Après deux semaines sans visite, je me rends au nid. Les petits sont nés et sont déjà gros. Zut ! J'espère chaque année être présent au moment où les jeunes naissent pour les voir sur le dos de leurs parents mais pour cela, je devrais y aller tous les jours ou presque. Seul le plus jeune des grèbes est encore sur le dos de sa mère.
Un petit Tanguy qui ne devrait pas tarder à quitter le dos(micile) familial. Ce fut chose faite dès la fin avril.
Crapaud commun albinos (Amiénois)
Nous sommes fin mars. La plupart des crapauds communs sont partis. Il y en a eu jusqu'à 30 dans la petite mare de mon jardin. Ils ne sont plus que 5 dont un des deux albinos.
Comme l'an passé, les crapauds ont pondu au bout de quelques jours. Il y a des chapelets d'oeufs noirs mais aussi blancs, ceux des albinos !
Tout ceci me semble assez extraordinaire mais à part quelques naturalistes, j'ai l'impression que tout le monde s'en fiche éperdument.
Les nombreux tritons alpestres de la mare laissent ces oeufs tranquilles. Est-ce à cause de leur forme ou bien ont-ils déjà une substance verruqueuse impropre à la consommation? Si quelqu'un a la réponse...
Un plan d'ensemble de ma petite mare (1,60 m de diamètre pour 1,20 m de profondeur.
On devine des tuteurs à tomates autour de la mare. J'ai fait courir du fil de pêche entrelacé pour protéger crapauds et tritons le temps de la fraie d'un prédateur vorace : le héron cendré. En effet, une journée après l'arrivée des batraciens dans la mare début mars, l'échassier était déjà perché en haut du cerisier qui surplombe la mare !
Crapauds communs (Amiénois)
Taïaut ! Le printemps arrive et les crapauds communs de la mare de mon jardin sont de retour depuis le 9 mars (5 mars pour les tritons alpestres). Ils sont une petite trentaine. Certains passent le reste de l'année dans le jardin sous les pierres et tas de branchages que j'ai installés. Ils s'enterrent aussi à plusieurs centimètres sous la terre meuble. Ils viennent s'accoupler dans la mare où ils sont nés. C'est un véritable spectacle. Je ne les vois pas s'alimenter en journée. Ils ne cherchent qu'à se reproduire. Il y a plus de mâles que de femelles. C'est la foire d'empoigne. Quand un mâle réussit à trouver une comparse, ils restent sur son dos pendant des jours et dégage à grands coups de pattes arrières tous ceux qui veulent l'en déloger. Les premières pontes sont survenues le 16 mars. Ce sont de grandes guirlandes d'oeufs tout noirs qui s'accrochent aux herbes aquatiques. J'ai dû mettre des piquets avec du fil de pêche autour de la mare car le héron cendré est venu se percher sur le cerisier qui domine la mare le lendemain de l'arrivée des crapauds !
Les crapauds ne sont absolument pas farouches contrairement aux grenouilles. Je les approche à 10 ou 15 cm avec mon objectif macro. Il y en a même qui viennent me voir et passent entre mes jambes !
Regardez bien : un moustique est posé sur la tête du crapaud ! Je ne sais pas s'il l' piqué mais moi, c'est sûr. J'ai des piqûres plein les bras !
Merle juvénile (Amiens)
Ah,ah ! Après des années d'attente, je photographie enfin un jeune butor étoilé.
Ainsi donc il était chez moi. Surpris par ma présence dans ma cour, il dresse son cou pour ne pas être repéré.
Bon, ça fait du bien de rêver un peu. Il s'agit bien sûr d'un jeune merle. L'histoire est un peu plus cruelle car sur les trois jeunes de la couvée non encore volants, j'en ai retrouvé deux morts la même journée, sans trace d'attaque d'un chat ou d'un épervier. Ils ont eu droit à une sépulture digne de ce nom.