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Dans les environs d'Amiens (Chevrillard, lièvre, perdrix grise)
Petite balade autour d'Amiens. Au détour d'un chemin, une apparition. Un chevrillard avec des bois toujours en velours. Il me regarde sans ciller et passe son chemin.
Lièvre gîté.
Le même aux aguets.
Petit jeu facile : le jeu des deux différences avec la photo précédente?
Perdix grise sur fond gris.
Si elle ne bouge pas, la perdrix grise profite du parfait mimétisme de son plumage avec les labours. L'oeil non averti a bien du mal à la détecter.
Chevrette esseulée. Voilà, fin d'une petite balade d'un soir qui m'aura pris une demie-heure.
Haute Somme (grèbe à cou noir, canard colvert, bergeronnette grise)
Rencontre avec une colonie de grèbes à cou noir. Ils sont facilement identifiables à leur iris rouge vif et à leur mèche blonde.
Ces plongeurs apprécient les plans d'eau assez larges avec des eaux peu profondes. Ils se nourrissent d'insectes, de crustacés et de poissons.
Étirement de patte.
Les grèbes sont toujours sur l'eau de par la forme ovale de leur corps, tel un ballon de rugby, idéale par son aérodynamisme pour se déplacer sous l'eau mais très inconfortable au sol. Leurs pattes semi-palmées rappellent celles de la foulque macroule.
Le grèbe à cou noir passe une grande partie de sa journée à faire sa toilette.
Les grèbes à cou noir sont sédentaires et voient leurs effectifs augmenter en hiver avec l'arrivée de migrateurs partiels venus d'Europe du Nord.
Fiche technique du grèbe à cou noir : http://www.oiseaux.net/oiseaux/grebe.a.cou.noir.html
Poussins de canard colvert.
Une belle famille nombreuse!
Bergeronnette grise.
Après les bourgeons, la floraison
Cette période est si jolie et si éphémère. Des fleurs de pommier s'épanouissent auréolées de bourgeons.
Premières fleurs de cognassier.
Les couleurs du printemps (Amiens)
Bourdon sur fleurs de poirier, les premières fleurs des arbres fruitiers de mon jardin. C'est la première fois que je réussis à faire le point sur un bourdon en vol. La mise au point est manuelle.
Un arbuste du voisin qui déborde chez moi et qui n'est pas pour me déplaire, mais dont je ne connais pas l'espèce.
Futures fleurs de pommier.
Juste pour montrer ce petit massif de primevères au pied d'un pommier. Pourquoi à cet endroit une telle concentration? Je n'ai pas de réponse.
Aux alentours d'Amiens (lièvre, perdrix grise)
Posté à l'affût sous ma cape de camouflage à l'orée du bois, je vois défiler des lièvres qui suivent un parcours bien défini.
Bien souvent, ils déboulent du bois. Je ne peux anticiper leur arrivée. Voyant une forme inconnue, ils changent un poil d'itinéraire ou rebroussent chemin le temps d'apprécier la situation.
Au bout de quelque temps, ils finissent par reprendre leur manège.
À la base, j'étais venu pour débusquer mes bouvreuils pivoines que je n'ai pas vus depuis l'hiver 2009. J'en ai bien vu mais ce fut juste le plaisir des yeux. Bien cachés derrière les entrelas de branches, ils dégustaient les bourgeons des fresnes et d'églantiers.
Les aubépines en fleurs.
Ces arbustes sont également surnommés "épines blanches". On comprend bien pourquoi.
Ils donneront des baies dont rafolent les oiseaux en temps de disette.
Le soleil est déjà bien haut et la lumière bien crue. Qu'à cela ne tienne, cette perdrix grise aura droit à l'instantané.
Dans un bois près d'Amiens (chevreuils)
Petite balade dans un bois que j'affectionne. Je suis en voiture sur un chemin forestier, je roule au pas.
À une vingtaine de mètres se tient un brocard avec des bois asymétriques et bien pointus qui semble être le maître de la harde. Il me fixe sans ciller.
Un jeune mâle en velours se tient non loin de lui avec trois chevrettes. Ils se tiennent à distance sans fuir. Mon moteur tourne. J'avance ou recule de quelques centimètres pour effacer une branche entre les animaux et mon objectif. Il fait relativement sombre. Je travaille à main levée à pleine ouverture avec une vitesse au 1/100ème à 800 ISO. Inutile de dire qu'il y a beaucoup de gaspillage.
Une chevrette s'apprête à traverser une plus grande allée...
...suivie de son jeune.
On savait les chevreuils excellents sauteurs, eh bien on peut dire que la souplesse est une autre de leurs qualités.
Bye.
Aux alentours d'Amiens (poules faisanes, lièvre)
Voici une photo que je n'aurais jamais pensé faire ce matin-là. En effet, je suis dans ma voiture, penaud, après deux heures sous affût et pas grand chose à se mettre sous la dent. J'étais venu à l'aube de cette mi-mars retenter ma chance pour le bouquinage des lièvres. Les seuls spécimens sont passés au lointain me dédaignant. Je remballe mon affût, rentre en voiture et quitte les lieux. Au bout de 50m, je vois un lièvre au loin. Bon sang, il fonce droit sur moi. Je baisse la vitre malgré le vent glacé. Sur ce chemin de terre, j'ai toujours mon appareil à côté de moi. Il court 200m en plein sur moi, je n'arrive même plus à le cadrer! Le poil sur son dos est incroyable! Au dernier moment, il évite quand même ma portière, fait le tour du capot et disparaît dans un petit bois.
Voici notre pépère dans sa folle course vers ma direction. Absence de peur? M'a-t-il seulement vu? Je ne sais répondre à cette question.
Juste avant, des poules faisanes ont trompé mon ennui matinal. En cette mi-mars, les gelées sont toujours de mise. Brr, je ne pensais pas avoir si froid.
Comme les perdrix, le plumage des poules épouse à merveille les labours.
Les bourgeons qui annoncent les beaux jours.
Ah, j'allais oublier. En partant, je tombe sur une troupe de lièvres qui bouquinent au loin. On a plus de chance de voir ce genre de scène à l'approche. Mais pour faire une photo digne de ce nom, c'est une autre histoire.
Aux alentours d'Amiens (perdrix grise, lièvres qui bouquinent, chevreuils)
Un coin près de chez moi que j'affectionne tout particulièrement car riche en "bétails". Une petite balade en voiture avec l'appareil photo sur le rebord de la vitre. Ainsi, on passe plus inaperçu qu'en tant que piéton. Je suis sur un chemin de terre, en seconde et roule ma poule.
Je vois un peu plus de perdrix grises que l'année passée. Elles sont souvent aux bords des chemins, là où les chasseurs laissent des agrainoirs, et ne sont pas très farouches.
Toujours ce mimétisme avec les labours. La perdrix reste immobile, sa meilleure défense. Elle ne s'enfuiera qu'au dernier moment. Elle ne s'envolera qu'en cas de distance trop proche avec le danger. Comme le faisan, elle préfère se déplacer en courant.
Les perdrix grises sont souvent par deux.
Cachées des regards au milieu des jeunes pousses.
Les perdrix ne sont pas seules : un lièvre s'est gîté à mon approche.
Je continue mon chemin et là, scène extraordinaire et inédite pour moi : deux lièvres bouquinent sans se soucier de moi. Malheureusement, j'avais monté mon doubleur de focale x1,3 pour le lièvre gîté et immobile et je n'ouvre qu'à 5,6. La lumière de fin de journée est très belle mais ma vitesse est très basse (1/160è) pour de tels combats. Je travaille à 500 ISO. J'aurais dû pousser plus ma sensibilité et enlever le doubleur.
Mes photos sont donc floues mais l'instant m'a tellement fait vibrer que je ne peux résister à vous montrer quelques clichés parmi les plus présentables. Les lièvres mâles se battent au début des beaux jours, se boxent avec violence. Puis ce sont de formidables courses-poursuites et sauts périlleux entre bouquins et hases. Plus que les photos, ce sont des instants magiques qui resteront j'espère pour longtemps gravés dans ma mémoire.
Je suis retourné le lendemain pour essayer d'assister à nouveau à une telle scène mais hélas j'ai fait chou blanc.
J'ai déjà eu beaucoup de chance de pouvoir observer une telle scène. Et je me dis que pour une bonne photo, les conditions à réunir sont nombreuses! Être là au bon moment, au bon endroit, avec la bonne lumière et un fond qui le fait bien. ça fait beaucoup, non? En se baladant en voiture, on a plus de chances de tomber sur la scène mais on est visible et on ne contrôle pas l'arrière-plan qui est celui où se passe la scène.
À l'affût, on maîtrise plus cet aspect des choses mais il faut que la scène se produise là où on est. Plutôt aléatoire...Mais bon, il ne faut pas négliger le facteur chance. Et au moins repérer un endroit à lièvres et espérer tomber sur un bouquinage. Concernant ce terme, il vient de "bouquin" qui désigne le mâle reproducteur. ( la femelle étant la hase). À la fin de l'hiver et au début du printemps, c'est la période du rut et de l'accouplement. Les lièvres se poursuivent avec une grande agitation.
En poursuivant ma route, je tombe sur une petite harde de chevreuils qui me regarde passer. On voit bien le brocard en velours au milieu.
À la lisière d'un bois, c'est toute la famille garenne qui est de sortie!
Fin de journée dans la banlieue d'Amiens. Eh oui, en Picardie, qui a dit qu'il n'y a pas de soleil?
A la revoyure.
Dans un bois près d'Amiens (pic épeiche, merle noir, pigeon ramier, mésange bleue)
Suite de ma petite escapade sylvestre. En arrivant, une demi-douzaine de chevreuils s'enfuit mollement. C'est de bon augure. Ils ne reviendront pas mais je suis peut-être sous une bonne étoile aujourd'hui.
A la croisée des chemins. Un pic épeiche et un merle noir mènent leur barque séparément.
Pinson des arbres.
Rouge-gorge familier.
Merle noir effectuant sa danse faite de petits mouvements d'ailes brusques et répétitifs accompagnés en rythme de petits "gloussements".
Les pigeons ramiers étaient plusieurs dizaines à cet endroit au début de l'hiver. Je n'en ai vu que trois individus cette fois-ci. Repartis ou échaudés par "ches pigeonneux"? Allez savoir.
Ce pic épeiche a dégotté une graine au sol et vient la manger sur un tronc tout proche à une trentaine de centimètres de hauteur.
Notre pic s'est posé à côté d'un "fientoir" pour le plus grand désarroi du photographe!
Merlette. Comme le geai des chênes, elle retourne consciencieusement les feuilles à la recherche de nourriture. Elle est venue si près de moi que j'étais à la distance limite de mise au point.
Mésange bleue.
geai des chênes (dans un bois près d'Amiens)
Cela fait pratiquement un mois que je n'ai pas touché à mon appareil photo. Les conditions lumineuses de ce mois de janvier ne resteront pas dans les annales et à coup sûr pas dans ma mémoire. J'aborde donc cette sortie avec une grande excitation. Las, la météo qui devait être plutôt clémente s'est transformée en un temps maussade. Qu'à cela ne tienne, je décolle. Après tout, les photos parmi les plus originales sont souvent prises dans un contexte météorologique difficile.
Ma foi, je suis plutôt récompensé malgré la grisaille qui m'oblige à pousser jusqu'à 1250 ISO pour obtenir un peu de vitesse. Un geai montre le bout de son bec.
Quelques allers-retours pour vérifier si la voie est libre...
...puis notre geai aux beaux galons bleus se pose.
La technique de saut est parfaitement maîtrisée.
Hop! Essentiellement granivore, le geai est le seul corvidé avec le casse-noix moucheté à se déplacer au sol en effectuant des bonds. Les autres membres de la famille marchent (pie, corneille, corbeau, choucas, etc...).
Personne à l'horizon?
C'est bon! Le geai peut commencer à retourner les feuilles. Il trouve une grande partie de sa nouriture au sol (glands, faines, ...).
C'est quand même plus facile quand le sol n'est pas gelé ou recouvert de neige.
Je pense que je suis bien aidé par mon affût qui est installé depuis maintenant deux mois au même endroit. Le geai d'ordinaire si farouche ne se laisserait pas mettre en boîte si facilement. Ciao!