somme
Chouettes effraies (Picardie)
Pour la deuxième année consécutive, le nichoir que j'ai installé dans cette chapelle fonctionne. Il y a eu à nouveau de la reproduction. Je dirais au moins 3 jeunes mais je n'ai pas eu trop le temps d'y aller et surtout, j'étais absent en juillet et les jeunes étaient déjà bien grands et moins visibles.
Deux jeunes dont un en livrée rousse.
Chouettes chevêches (Picardie)
Quelques photos de début juillet : les jeunes chouettes juvéniles ont beau appeler, les parents ne viennent plus les nourrir à la loge. Les poussins chuintent, incrédules.
Ils commencent à voleter dans le vieux pommier.
Les adultes les appellent depuis les arbres voisins. Il est temps pour ces gros Tanguy de prendre leur envol pour se faire nourrir loin du nid. Puis ce sera l'apprentissage de la chasse.
Chouettes chevêches (Picardie)
Dire que l'an dernier, je n'avais vu aucune naissance ! En me baladant dans la pâture où vit un couple de chouettes chevêches que je suis depuis plusieurs années, j'entends chuinter des poussins dans une cavité que je n'aurais pas imaginée. Elle est tellement large qu'elle ne servait ces dernières années qu'au gîte diurne des adultes. La large ouverture permet de voir ensemble toute la fratrie, la chance !
Les adultes doivent redoubler d'efforts pour nourrir ces affamés. J'ai tenté des affûts en matinée et en soirée. Globalement, la chasse se passe entre 5h et 6h30 le matin et entre 20h et 22h45.
Les nourrissages sont parfois espacés de quelques secondes entre les parents mais la plupart du temps, ils ont lieu toutes les 2 mn !
La plupart des proies sont des hannetons chassés au sol ou en vol mais j'ai pu voir aussi de nombreux apports de rongeurs.
Trop mignons !
Quand un vilain matou montre le bout de ses crocs, les adultes poussent des cris d'alarme. Les jeunes rentrent dans la loge à toute vitesse et n'en ressortent pas. Les adultes restent en hauteur près du chat en poussant des cris jusqu'à ce qu'il décampe.
Chouettes chevêches (Picardie)
Petit tour dans la pâture où je suis un couple de chevêches depuis plusieurs années. Après plusieurs soirées infructueuses, je découvre la loge choisie pour la nichée. Je suis très surpris car c'est une loge diurne à grande ouverture. Les années passées, les chouettes avaient opté pour une cavité beaucoup plus étroite. Là, le premier chat venu pourrait s'y fourrer complètement. J'entends les jeunes appeler du fond de la cavité mais ils ne se montrent pas pour l'instant. Les adultes veillent sur les pommiers voisins.
Je n'ai pas réussi à capter photographiquement des cènes de chasse mais la journée j'en ai vues dès 5h le matin et dès 20h en soirée. J'ai vu les adultes ramener plusieurs campagnols et de nombreux insectes.
Pic noir (Somme)
Une rencontre avec la famille pic noir que j'attends au mois de mai : le nourrissage des jeunes affamés. J'ai eu du mal à trouver la loge occupée par les pics cette année. Ils ont choisi une loge construite il y a plusieurs années qui était jusqu'alors vide ou sqauttée par des pigeons colombins. C'est la cavité la moins en hauteur de toutes les loges que j'ai pu recenser dans ce bois. J'attendais donc avec impatience que les pics reviennent y élever leur nichée. Ca a été donc une superbe découverte car je ne croyais plus qu'ils réinvestiraient cette loge. Ici, c'est le mâle qui nourrit, reconnaissable à sa calotte rouge lui recouvrant toute la tête. Pour une raison que je n'explique pas, je n'ai jamais vu la femelle nourrir. J'ai juste vu les relais entre mâle et femelle pour la couvaison, puis, disparition de la femelle. Sur une dizaine de nourrissages que j'ai pu observer, seul le mâle est venu.
Généralement, il y a trois jeunes poussins. Cette année, je n'en ai vu que deux. Observer ces scènes de nourrissages demande de la persévérance et du temps. Quand les poussins sont petits, les adultes viennent nourrir dans la cavité et on ne voit pas grand chose. Les allées et venues peuvent être espacées de 2 heures. Quand les poussins montrent leur tête à la loge, c'est le moment le plus intéressant pour la photographie mais il reste peu de temps : au bout d'une semaine, les jeunes seront volants et on ne les verra plus aux alentours de la loge.
Des appels incessants pour être nourris. Toute ressemblance avec une vie de famille humaine serait fortuite, haha !
Jeune mâle de pic noir découvrant le monde extérieur.
Pendant la période où les poussins sont petits, les parents viennent retirer de la loge les fientes qu'ils transportent dans des "sachets" afin d'éviter que le loge ne soit un cloaque et pour éviter les odeurs qui attireraient les prédateurs. Le pic noir choisit d'ailleurs presque exclusivement des hêtres, arbres de haute taille avec le tronc lisse pour éviter que la martre n'accède au nid. Il ne doit y avoir aucune branche à proximité de l'entrée du nid.
Chouette chevêche (Picardie)
Chouette chevêche mâle dans son pommier à cidre en fleurs. Il est sorti plus d'une heure avant le coucher du soleil pour prendre un bain de lumière. Je ne sais pas encore où niche la femelle mais j'ai bon espoir qu'il y ait des jeunes cette année.
Mon image de hibou des marais "Bonne chasse" fait partie de l'exposition du concours photo du festival de l'oiseau 2023.
Pic noir (Picardie)
Enfin ! Après avoir cherché et affûté à de nombreuses reprises, j'ai trouvé la loge qui sera sans doute occupée par le couple de pics noirs de ce bois. J'ai recensé 7 loges creusées dans des hêtres. Certaines sont squattées par les pigeons colombins qui sont là en grand nombre ou par les sittelles torchepot qui réduisent l'ouverture à leur petite taille à l'aide de glaise. J'ai cru un moment que le couple utiliserait la loge qui sert de dortoir au mâle durant l'année quand j'ai vu celui-ci dégager des brindilles apportées par les pigeons.
Les relais ont déjà commencé. Et comme d'habitude, c'est le mâle qui est le plus mis à contribution chez les pics noirs. Il est probable que les pics couvent déjà. Je vais ne plus revenir à la loge avant le mois de mai quand les jeunes seront nés pour éviter tout dérangement.
Un bec en forme de poignard qu perfore sans problème les troncs pour chercher les insectes xylophages ou pour creuser les loges.
Un genre de Dracula dans sa cape.
Gorge-bleue à miroir (Picardie)
Gorge-bleue à miroir en baie de Somme.
Ici, il est tel un troglodyte mignon, la queue relevée.
Un grand classique : j'attends le petit migrateur sur un perchoir mais il ne se montre pas pendant plus d'une heure. Je décide de remballer mon affût. Mon appareil est rangé dans le sac, je plie ma tente. C'est alors que la gorge-bleue tombe toutes ailes et queue écartées à 3 mètres de moi ! J'ai pas de bol, haha !