jardin botanique
Écureuil roux (jardin botanique de Metz)
Sympathique rencontre avec plusieurs écureuils roux dans le jardin botanique de Metz. Ils sont habitués à la présence humaine mais certains sont moins farouches que d'autres. Comme d'habitude (j'entends déjà des ricanements venant du Marquenterre), il pleuvait. Et bien j'en étais fort aise. Regardez notre petit rongeur, on croirait qu'il s'est lissé le bout des poils des oreilles comme on lisse ses bacchantes.
J'ai pu observer des écureuils se poursuivre en cette fin avril, un peu comme lors des parades nuptiales. Des oiseaux ont aussi houspillé les écureuils qui n'hésitent pas à venir piller les nids.
Cet arbre est un genre de conifère qui donne des fruits à coque dont les écureuils raffolent. Ils viennent les glaner au sol et les décortiquent à l'abri en hauteur.
Au milieu court un écureuil.
L'écureuil s'agite quand l'escargot fait un somme.
Celui-ci n'étaot pas farouche pour un sou. Je lui ai parlé doucement. Il est venu tout près de moi, jusqu'à grimper sur mon sac photo au sol. Je devais éviter tout geste brusque sous peine de le voir partir à la vitesse de l'éclair quelques mètres plus loin. J'ai failli la prendre en photo au grand-angle tellement il est venu proche.
Bye, bye
Monsieur l'écureuil.
Écureuil roux (Jardin botanique de Metz)
Un écureuil roux pas trop farouche se laisse approcher. Il faut dire que le magnifique jardin botanique de Metz est très visité et que ces sympathiques rongeurs virevoltants sont largement habitués à la présence humaine.
Arbres et arbustes regorgent en cette saison de baies et de fruits à coques dont se régalent les écureuils.
La procahien fois, je tâcherai de ma renseigner auprès des jardiniers pour savoir le nom de ce mets mangé autant par les écureuils que par les grives et les merles.
Cet écureuil grignotait un fruit à coque à grands coups d'incisives, c'est à ce bruit caractéristique que j'ai pu le localiser. Il se nourrissait à l'abri, sous les feuillages. J'ai pu l’approcher à moins de 2m en me plaçant juste sous lui. Certains écureuils étaient farouches et d'autres pas du tout. L'un d'entre eux est même descendu de son arbre pour venir à moins de 30 cm de moi. On voit plutôt cette proximité avec les écureuils gris d'Amérique du nord.
Les écureuils restent tout de même très vigilants car les prédateurs ne manquent pas : éperviers, autours, chats domestiques rôdent...
J'ai pu voir plusieurs écureuils se tirer la bourre en de folles poursuites, remontant et dévalant les troncs, sautant de branches en branches. C'est la saison des amours qui commence. Les copulations ont lieu de décembre à juillet. Les mâles entrent dans le territoire des femelles qui sont réceptives pendant une journée, puis, une fois fécondées, bannissent le mâle de leur territoire (Source Wikipédia) !
J'ai eu en tout cas bien du mal à figer une telle scène. Je n'ai que cette photo pas très nette mais qui me fait bien rire.
En hiver, des pinceaux de poils lui poussent sur le corps donnant l'impression qu'il a de longues oreilles !
Un prunus en fleurs en plein mois de décembre... Le réchauffement climatique n'est pas une vue de l’esprit...
Corneille noire et cygne noir (Jardin botanique, Metz)
Le blog est en période provisoire et transitoire de "standby". Je tenais cependant à fêter un petit événement : + de 200 000 pages vues et près de 90 000 visiteurs depuis la création du blog en mai 2008. Un grand merci à toutes et à tous pour votre curiosité et votre fidélité.
Je vous propose un oiseau très commun et pourtant très difficile d'approche, sauf dans les parcs et jardins publics, où la présence humaine nombreuse est acceptée par ce corvidé qu'est la corneille noire. Je m'approche à quelques mètres au 200 mm, chose impensable dans la nature sauvage.
Remarquez les reflets bleutés et violets du plumage.
Deux couples de cygnes noirs (originaires d'Australie à l'origine) sont visibles au jardin botanique de Metz. L'an dernier, deux jeunes étaient nés.
Cette année, un jeune est visible en duvet gris. En les observant, j'entends en ce jour de Toussaint les vols de grues cendrées en migration vers le sud qui passent en vol en V, groupé et sonore, au-dessus de la capitale mosellane.
Le couple prend des matériaux comme s'il cherchait à refaire un nid.
Ils vont même jusqu'à arracher quelques bouts d'écorce.
Je vous dis à bientôt pour un retour à la vie sauvage.