gresivaudan
Pic épeiche (Grésivaudan)
Un pic épeiche dans une position assez inhabituelle, non pas remontant verticalement le tronc mais la tête en bas pour aller glaner les fruits du mûrier blanc. C'est bien la première fois que je vois un pic épeiche dans une telle posture. Pareillement,si le pic épeiche se nourrit volontiers d'insectes xylophages et de graisse en hiver, je ne l'avais jamais vu jeter son dévolu sur un fruit.
Ici, pic épeiche dans une posture plus "traditionnelle".
Suite de la cueillette des fruits.
En véritable équilibriste, le pic épeiche va se saisir du fruit avec une patte puis le portera à son bec. Fortiche!
Jeune pic épeiche dans un vieux poirier.
Bye petit pic.
Fauvette à tête noire femelle (Grésivaudan)
Fauvette à tête noire femelle. La dénomination générique de cet oiseau concerne le mâle qui a le dessus de la tête noir. La femelle quant à elle présente une calotte marron-roux.
Ici, la femelle est attirée irrésistiblement, comme une flopée d'autres oiseaux, par les fruits d'un mûrier blanc. Cet arbre détonne dans le paysage alpin. Je ne sais pas pourquoi il a été planté ici. Il est déjà assez âgé. A l'origine, ses feuilles servaient de nourriture exclusive au ver à soie.
Entre-temps, j'ai eu l'explication :
"Petite précision : en Chartreuse, dans le Grésivaudan et sur le balcon de Belledonne au 19 ème siècle et début du 20 ème siècle il y avait 2 activités artisanales importantes : la couture des gants que les femmes faisaient à la maison (elles recevaient les pièces non assemblées fournies par les gantiers de Grenoble et les assemblaient et les cousaient à la main) et dans la région d'Allevard la plupart des fermes avaient leur petite magnanerie pour l'élevage des vers à soie (d'où le murier blanc, rescapé de cette époque) : à Allevard il y avait une usine de tissage de la soie."
Merci à Evelyne pour ces précisions.
Les fruits sont constitués en syncarpe ( fruit composé résultant de la fusion de plusieurs carpelles). Ils sont sucrés et comestibles. Le mûrier blanc était une véritable volière.
Pie bavarde (Grésivaudan)
Voici le premier article d'une série qui va nous emmener loin de la Picardie, dans les contreforts des montagnes des Alpes. Il n'est jamais trop facile de prendre une pie en photo (excepté dans les parcs où elle est habituée à la présence humaine). Ici, je suis planqué derrière une fenêtre et la pie vient se percher dans un poirier pour dérober un fruit à peine mûr. On voit bien les dégradés verts et bleus du plumage.
Côté face.