bernaches du canada

Toujours à la recherche d'un couple de martins-pêcheurs.

J'arrive aux premières lueurs du jour sur cet affluent de la Meuse où j'avais découvert au printemps dernier un terrier habité de martins-pêcheurs. Bingo! Le couple est là. Il semble que les oiseaux veuillent s'installer dans le même logis. J'installe mon affût. le couple parade, se poursuit en criant.

Malheureusement pour moi, les martins ne se perchent pas sur une branche que j'ai disposée en évidence près du terrier. Ils préfèrent les branches basses où ils ont leurs habitudes. Ça ne m'arrange guère pour la photo car ils sont cachés !

C'est bien dommage car j'ai droit pendant de longues minutes à une séance de toilettage, un brin cachée par les brindilles.

Deux grands cormorans ont leur reposoir attitré qui domine la rivière.

On peut d'ailleurs voir que le tronc est recouvert de fientes.

Héron cendré.

Grande aigrette.

Bernaches du Canada. Chaque année, elles sont au rendez-vous. J'en ai compté 5. Elles se reproduisent abondamment, ce qui n'est pas sans poser des problèmes aux cultures. Sa chasse est d'ailleurs autorisée sous certaines conditions.

Pour la forme, voici le couple de martins-pêcheurs (la femelle est à gauche). J'espérais une offrande de poisson du mâle à la femelle mais je n'ai rien vu de tel, juste quelques parades consistant en de folles courses-poursuites au-dessus de l'eau.

Quand le couple est formé et que la femelle a accepté le terrier désigné par le mâle, ce dernier lui offre régulièrement un poisson la tête la première, comme il le fait pour nourrir ses jeunes. La femelle l'attend et quémande en poussant des cris comme un poussin. Enfin, tout çe je l'ai lu dans les livres et j'espère le voir pour de vrai...

Je n'ai jamais vu de bernaches du Canada dans la Somme mais elles pullulent dans les Ardennes et en Belgique. Un ou deux couples sont présents depuis plusieurs années dans cette pâture ardennaise de la vallée de la Meuse mais c'est la première fois que des petits voient le jour. Je peux les approcher sans trop de problème. Le jars reste toujours aux aguets, le cou dressé.

Les bernaches du Canada sont, comme leur nom l'indique, originaires d'Amérique du Nord. Elles ont été introduites dès le début du XVII ème en Angleterre puis au XXème en Europe à des fins ornementales et cynégétiques. C'est une espèce très prolifique qui peut causer de gros dommages aux cultures et aux écosystèmes locaux.

(Source ONCFS)

Les oisons quittent le nid très vite après l'éclosion. Ils peuvent parcourir plusieurs kilomètres avec leurs parents jusqu'au site d'élevage (ce n'est pas le cas ici). Ils se nourrissent de graminées.

La femelle garde toujours un œil sur sa progéniture.

Chacun cherche son oie. Ce couple est sans jeunes.

"Y'a un photographe qui nous suit".

"T'as entendu?! Y'a un photographe, juste-là!"

"T'es sourde ou quoi?"

Un coin coin d'parapluie.

Bergeronnette grise, minuscule devant une oie domestique.

Le jars avec sa proéminence à la base du bec.