Val de Trie, Vimeu vert, décembre 2009 (Martin-pêcheur, cormoran, troglodyte mignon, mésange charbonnière, canards colvert, nette rousse)
Retour au val de Trie dans un lieu exceptionnel pour sa beauté et la diversité de sa faune et de sa flore. Le martin-pêcheur que vous avez pu voir fienter la
dernière fois en levant sa queue est toujours fidèle au poste. Je n'ai vu que le mâle lors de mes deux visites. On le reconnaît bien à sa mandibule noire (orange chez la femelle).
Notre martin-pêcheur, comme la plupart des oiseaux, a des trajets et des perchoirs attitrés. Cette fois-ci, je me suis posté près de la roselière qu'il affectionne
particulièrement.
L'ami martin-pêcheur aime ce petit étang qui ne gèle pas en hiver (c'est peut-être la raison pour laquelle il ne migre pas) et qui est riche en petits alevins
faciles à attraper.
J'ai vu souvent le martin-pêcheur ramener une prise mais l'action est très rapide. J'étais souvent mal placé, pas assez attentif ou trop lent. Il faut dire qu'une
fois le poisson pris, le martin ressort à la vitesse de l'éclair pour déguster ailleurs son festin. Toutefois, je l'ai vu assommer et avaler tranquillement sa proie sur le lieu de la prise mais
malheureusement derrière mon affût! Le martin chante d'ailleurs beaucoup après une bonne pêche, comme pour annoncer à tout le voisinnage sa bonne humeur.
Le martin-pêcheur n'est décidément pas farouche. Je me suis avancé jusqu'à
5m de sa branche de roseau préférée. Pas impressionné pour un sou, il a totalement toléré cette présence inhabituelle.
Je suis toujours en extase devant la beauté de son plumage et son bec en forme de harpon.
Intéressant ce vent qui dévoile les secrets de ses plumes, non? Ce vent m'a d'ailleurs causé pas mal de soucis de mise au point : imaginez cet oiseau à peine plus
gros qu'un moineau sur une branche de roseau, souple par définition. Et bien ça bouge beaucoup! Avec une faible lumière et à pleine ouverture, c'était un délice de mise au point!
La massette à larges feuilles (Typha latifolia), aussi appelée rauche (ou quenouille en français québécois), est une plante de la famille des Typhaceae. C'est la plus commune du genre Typha.
C'est une plante herbacée pérenne qui pousse dans les régions tempérées et tropicales de l'hémisphère nord.
Elle n'est présente que près des étendues d'eau douce ou des cours d'eau, car elle ne peut tolérer une concentration de 1% de chlorure de sodium (NaCl, ou sel). La plante peut mesurer entre 1,5 et 3 m de haut, elle possède des feuilles larges de 2 à 4 cm. C'est une
plante utile, entre autres, pour des mammifères semi-aquatiques.
(Source Wikipédia et merci à Michel)
Encore plus petit : le troglodyte mignon.
Un cormoran est passé par là et est reparti le gosier rempli de gardons.
Des canards colvert.
Mésange charbonnière. Un petit oiseau difficile à photographier car il ne reste jamais longtemps en place.
Une nette rousse, un canard peu commun et très farouche. J'ai installé mon affût à l'endroit où il vaque habituellement. Et bien, à la différence du martin-pêcheur,
il m'a boudé toute la journée en restant à bonne distance de l'intrus.