Cigognes blanches (Marquenterre)
C'est bientôt le printemps et les ardeurs se font de plus en plus pressantes. Ici, accouplement de cigognes blanches revenues de leur migration africaine. Lorsque l'accouplement survient, je suis pris de court et n'ai pas le temps de changer d'objectif, d'où le malheureux cadrage rognant les ailes...
Ce couple s'est installé sur une plateforme qu'un amoureux de la nature a monté sur un arbre de son jardin, à dix mètres à peine de l'habitation. La classe! Télécigogne à travers la lucarne du toit. Qui dit mieux?
Un cadre en aluminium peint et des branchages peinturlurés de blanc pour simuler les fientes et provoquer ainsi une forte attractivité; les cigognes ont fait le reste. Le nid est occupé depuis plus de dix ans. Il semble que cette fois-ci, la femelle soit une nouvelle venue.
La plupart du temps, seule une cigogne reste au nid pour le garder car la concurrence est rude. Dès qu'une autre cigogne pointe le bout de son bec, elle l'intimide pour lui faire passer son chemin. L'autre locataire légitime du nid se nourrit dans les champs alentours pendant ce temps.
Un couple dans le vent!
Cigogne à moustaches.
Petits mamours avant accouplement. La femelle est celle en premier plan avec une tache noire au-dessus de l'oeil.
Après l'acte, les cigognes claquent du bec, surtout le mâle (à gauche), sûrement très content de sa prestation!
Bye.