Un ami (qui me veut du bien) m'avait signalé la présence de hérons garde-bœufs sur des chevaux Hensons dans le Marquenterre. Visiblement, il avait dû confondre avec des étourneaux sansonnets (n'est pas ornithologue qui veut).

Faute de grives, on mange des merles dit le dicton et et donc, faute de garde-bœufs, je me suis rabattu sur les étourneaux.

Les étourneaux volent en escadrille et parfois, avant de se poser au sol, ils font une halte intermédiaire sur des animaux comme les bœufs, les chevaux ou les moutons.Ceci n'a pas l'air d'incommoder nos quadrupèdes.

Les étourneaux atterrissent ensuite. Ils sont attirés par les insectes dérangés par les Hensons.

En ce début d'hiver doux sur la côte picarde, il subsiste de nombreux invertébrés dont se régalent les oiseaux.

Les nuées d'étourneaux attirent l’œil des prédateurs ailés comme l'épervier d'Europe. J'ai pu assister sous mes yeux en une matinée à deux attaques (infructueuses) que je n'ai pu hélas photographier. J'entends jusqu'ici se gausser mon ami (qui ne me veut que du bien) qui lui, a pu en une autre occasion, faire de superbes photos d'épervier.

Par une fois un étourneau s'est posé sur la tête d'un Henson. Cet atterrissage audacieux n'a pas eu l'heur de plaire au canasson qui l'a vertement envoyé bouler d'un coup de tête.

Depuis ma visite, les Hensons ont quitté la pâture. En espérant voir les gardes-bœufs à une prochaine occasion, bonne année à toutes et à tous.

Femelle de tarier pâtre dans une pâture du Marquenterre. On peut voir ces oiseaux qui hivernent habituellement en Afrique s'attarder dans nos régions, voire y passer toute la saison froide. Ces observations semblent de plus en plus fréquentes.

Est-ce dû au réchauffement climatique? En tout cas, ces oiseaux se nourrissent d'insectes et de chenilles, nourriture qui vient normalement à manquer en hiver.

Les oiseaux sédentaires comme les mésanges deviennent granivores en hiver. Quand les insectes ne seront plus visibles, il faudra descendre plus au sud pour les tariers.

Verdier d'Europe mâle bagué. Je ne peux lire que : MUSE PAR Z03.

Il s'agit probablement de "Muséum d'histoire naturelle de Paris SZ03", baguage effectué par Philippe Carruette, ornithologue du parc du Marquenterre.

Accenteur mouchet.

Retour à l'affût hivernal. J'ai vu le geai des chênes avaler un gland et en reprendre un deuxième dans la foulée dans son bec. Il ne manque pas d'air le bougre. Pour faire des photos, je vais devoir mettre une double ration de glands !