Bergeronnette printanière (Vallée de l'Hallue)
Le perchoir n'est pas uniquement l'apanage du martin!
Martin-pêcheur (Vallée de l'Hallue)
Nouvelle série avec notre ami martin.
Il aime bien se percher sur un bâton que j'ai installé à cet effet comme poste d'affût.
Ici, un perchoir naturel mais notre martin ne se détache pas trop de l'arrière-plan.
Je suis parti avec deux objectifs pour prendre un cliché d'ambiance. Malheureusement, le martin est caché dans les feuillages. J'espérais qu'il se pose en hauteur afin qu'il se détache bien. C'est plus joli qu'un perchoir artificiel mais du coup, je maîtrise moins la photo...Notez la différence de colorimétrie entre les deux boîtiers (5D pour le plan large, 1D mark IV pour le serré).
La même revisitée par le logiciel de Canon pour les fichiers raw.
Bergeronnette des ruisseaux (Vallée de l'Hallue)
Bergeronnette des ruisseaux mâle.
C'est un oiseau sédentaire.
Martin-pêcheur (Vallée de l'Hallue)
Bon, d'accord, cette photo a été faite des centaines de fois mais c'est la première fois pour moi. Là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir!
Le grand plongeon. J'aimerais bien figer un jour ce mouvement. Je vais réfléchir à un dispositif qui m'éviterait toute une batterie de flashes. Dur, dur quand même. J'espère que ce sera réalisable car cet oiseau est très vif!
Un peu de bruine ne fait pas peur à ce grand plongeur.
Il n'est pas farouche non plus. La météo avait prédit pour cette matinée une journée ensoleillée. Patatras! Il se met à pleuvoir. Je dois retirer mon téléobjectif pour mettre une protection par-dessus. C'est à ce moment que le martin vient se poster. Je suis dans mon affût à 8 mètres. Que faire? Je tente le tout pour le tout et je ressors mon télé de l'ouverture de l'affût. Notre martin n'est aucunement perturbé et se laisse photographier.
Non pas l'or du Rhin mais de l'Hallue au petit matin.
Après le côté pile, le côté face.
Foulque macroule, grèbe castagneux, poule d'eau (Vallée de l'Hallue)
J'étais assez étonné de la vie de ce plan d'eau à l'approche de l'automne. J'avais l'impression d'être au prémisses du printemps. Une grande effervescence animait l'étang. Des foulques macroules se poursuivaient sans cesse comme en période nuptiale. Peut-être des parents chassant de leur territoire les jeunes de la dernière couvée?
C'est ce qui semblait être le cas pour ces deux poules d'eau. Ici, un adulte chasse un jeune.
Malheureusement, je n'avais que très peu de lumière, et donc peu de vitesse pour fixer ces instants.
Jeune grèbe castagneux poursuivi par un adulte (au fond).
Cygne tuberculé (Vallée de l'Hallue)
Après le poids plume qu'est le martin-pêcheur, place aux gros porteurs : les cygnes tuberculés. Le décollage est toujours aussi fracassant.
Un peu de tendresse après avoir remué tous ces paquets d'eau.
Trois cygnes ont élu domicile sur ce plan d'eau. Ils sont un peu proches pour ma focale et il n'est pas facile d'établir un compromis entre le blanc de leur plumage et le fond assez sombre.
Une foulque qui a bien du mal à se frayer un chemin. C'est un peu l'image de la bicyclette qui doit traverser devant deux poids lourds!
Le cygne est quand même plus gracieux une fois dans les airs.
Héron cendré (Vallée de l'Hallue)
Rencontre avec un héron cendré juvénile qui est venu pêcher à une vingtaine de mètres de moi. Son plumage n'est pas encore très marqué et sa houpette n'est pas encore très développé.
J'ai pu l'observer pendant plus d'une heure. La lumière était trop faible pour que je puisse prendre de photos mais son comportement était assez bizarre. Il pêchait non pas des poissons mais des branches mortes et des feuilles entre deux eaux. Si un ornithologue a une réponse...
La posture du yogi.
L'étang est très vaseux. Impossible pour un homme de s'y mouvoir. Le héron quant à lui arrive à ne pas s'engluer dans la vase et même semble-t-il à y nager! En fait, il doit y avoir juste la hauteur d'eau pour ses longues pattes.
Miroir, mon beau miroir.
Mon martin-pêcheur du dernier article fait une apparition lointaine. J'espère bien qu'il se rapprochera de moi la prochaine fois. Suite au prochain épisode.
Martin-pêcheur (Vallée de l'Hallue, Somme)
Après deux mois d'abstinence estivale, je remets la main sur mon téléobjectif. Mon terrain de jeu : des étangs de la vallée de l'Hallue au nord d'Amiens.
Après quelques heures de repérage, je me décide à installer un perchoir au beau milieu d'un étang très vaseux fréquenté par plusieurs martins-pêcheurs. Au bout de quelques minutes, l'un d'entre eux vient se poser sur ce nouvel élément du décor qui lui permet de surplomber les eaux et de visualiser les poissons. Il a plutôt une position inhabituelle ici.
Les martins du coin ont pour habitude de se poster sur des branches basses très peu éclairées. Je dois donc les inciter à venir de poser sur des lieux plus dégagés. Manque de pot aujourd'hui, la lumière est vraiment fade. Mais l'excitation de redéclencher est trop grande. Tant pis pour la qualité de l'image. Pouvoir observer ce magnifique oiseau est trop tentant.
Ce ne fut pas une sinécure que de poster ce perchoir. Il a fallu aligner la branche sur un fond par rapport à la grande focale de l'objectif. Pour ça, j'ai dû utiliser une barque qui prenait l'eau! J'ai dû changer le perchoir de place à plusieurs reprises tout en écopant. Courage, moussaillon d'eau douce!
Ici, on reconnaît bien le mâle qui a les deux mandibules noires. La femelle arbore une mandibule inférieure orange. En raison des forts orages des jours passés, la turbidité de l'eau est très mauvaise. Je n'ai pas vu le martin plonger ou ramener une seule proie.
Heureusement, je me tenais à une distance raisonnable pour ne pas recevoir cet aimable jet de fiente!
Foulque macroule.