Dans un bois près d'Amiens, février 2010 (chevreuils-brocard en velours et chevrette, faisan vénéré)
Aujourd'hui, il y a un vent à décorner les boeufs mais pas les chevreuils! Incroyable ce que cela soufflait! J'étais épargné au sol dans l'affût mais la cime des
arbres tanguait dangereusement. Pas très fier, je sors quelques minutes de ma cachette pour évaluer le risque et, encore moins fier, je décide de rester. Pas moins de trois minutes plus tard, c'est
l'apparition : un jeune chevreuil mâle (ou brocard) avec ses bois en velours.
Il est suivi d'une chevrette.
Je suis à une vingtaine de mètres seulement et j'ai du mal avec ma focale à les faire rentrer dans mon cadre! Les chevreuils sont en alerte, tous les sens en éveil. Avec ce vent du diable, ils sont sûrement un peu désorientés question ouïe et odorat. Leurs oreilles se meuvent sans cesse.
C'est la première fois que je peux observer ces bois en velours. J'aurais bien envie de passer la main dessus mais les bambis n'apprécieraient guère, je pense! Les chevreuils perdent leurs bois au mois d'octobre. Puis un lent processus voit leurs bois repousser au cours de l'hiver et du printemps, sur une période de trois mois environ, de début avril pour les sujets les plus âgés à mi-mai pour les plus jeunes.
Le velours est une peau dure très vascularisée et recouverte de pelage qui nourrit et protège la ramure en devenir.
Le brocard s'en débarrassera à maturité en frottant le velours contre des troncs d'arbre, laissant apparaître les bois.
Alors là, c'est l'apparition! Quels bois! Un deuxième brocard surgit avec une parure impressionnante. Heureusement, j'actionne un déclencheur et pas une gachette...
Oui, moi aussi je me frotte les yeux pour savoir si je ne rêve pas!
J'ai la chance d'avoir de la lumière pile pendant cet instant qui ne va durer que deux petites minutes. Je travaille à 640 ISO au 1/800ème à f/4.
J'aime bien l'ombre des bois sur le dos de notre brocard.
La chevrette est sur le qui-vive. Cela fait plusieurs fois qu'elle regarde dans ma direction, mais cette fois-ci, peut-être m'a-elle vu ou senti? Elle donne le signal de la fuite suivie au galop des deux brocards.
Une autre apparition : un faisan vénéré. C'est un oiseau originaire de Chine introduit en Grande-Bretagne au début du XIXème siècle et en France vers 1870. C'est un oiseau forestier peu représenté en France. Il est présent surtout dans le nord du pays. On a ici affaire à un jeune car sa queue est encore courte. Est-ce un sujet sauvage ou introduit pour les besoins de la chasse? Pour l'instant, mystère.
Une chevrette mal en point montre le bout de son museau. Manifestement, elle est malade à en voir son pelage.
Il est suivi d'une chevrette.
Je suis à une vingtaine de mètres seulement et j'ai du mal avec ma focale à les faire rentrer dans mon cadre! Les chevreuils sont en alerte, tous les sens en éveil. Avec ce vent du diable, ils sont sûrement un peu désorientés question ouïe et odorat. Leurs oreilles se meuvent sans cesse.
C'est la première fois que je peux observer ces bois en velours. J'aurais bien envie de passer la main dessus mais les bambis n'apprécieraient guère, je pense! Les chevreuils perdent leurs bois au mois d'octobre. Puis un lent processus voit leurs bois repousser au cours de l'hiver et du printemps, sur une période de trois mois environ, de début avril pour les sujets les plus âgés à mi-mai pour les plus jeunes.
Le velours est une peau dure très vascularisée et recouverte de pelage qui nourrit et protège la ramure en devenir.
Le brocard s'en débarrassera à maturité en frottant le velours contre des troncs d'arbre, laissant apparaître les bois.
Alors là, c'est l'apparition! Quels bois! Un deuxième brocard surgit avec une parure impressionnante. Heureusement, j'actionne un déclencheur et pas une gachette...
Oui, moi aussi je me frotte les yeux pour savoir si je ne rêve pas!
J'ai la chance d'avoir de la lumière pile pendant cet instant qui ne va durer que deux petites minutes. Je travaille à 640 ISO au 1/800ème à f/4.
J'aime bien l'ombre des bois sur le dos de notre brocard.
La chevrette est sur le qui-vive. Cela fait plusieurs fois qu'elle regarde dans ma direction, mais cette fois-ci, peut-être m'a-elle vu ou senti? Elle donne le signal de la fuite suivie au galop des deux brocards.
Une autre apparition : un faisan vénéré. C'est un oiseau originaire de Chine introduit en Grande-Bretagne au début du XIXème siècle et en France vers 1870. C'est un oiseau forestier peu représenté en France. Il est présent surtout dans le nord du pays. On a ici affaire à un jeune car sa queue est encore courte. Est-ce un sujet sauvage ou introduit pour les besoins de la chasse? Pour l'instant, mystère.
Une chevrette mal en point montre le bout de son museau. Manifestement, elle est malade à en voir son pelage.
Thiérache axonaise, février 2010 (Buse variable, chardonneret élégant, mésange charbonnière, corneille noire, rouge-gorge familier, grive draine, merlette)
La Thiérache, on s'en amourache! Elle me manque tant quand je n'y suis pas. Tant qu'elle conserve son bocage, ses vaches, ses haies d'aubépines et d'églantiers, elle
gardera son authenticité et son charme. Mais pour combien de temps? Sa biodiversité est très riche et de fins observateurs prennent encore le temps d'y observer la vie sauvage.
UN GRAND MERCI à Jean-Loup (http://jean-loup-ridou.com/) sans qui aucune de ces photos n'aurait été possible.
Rendez-vous avait été pris avec un belle buse variable blanche. Ce rapace se nourrit essentiellement de rongeurs mais ne dédaigne pas, surtout en hiver, les animaux morts.
C'est la première fois que j'ai pu observer ce magnifique oiseau d'aussi près. C'est un peu notre petit "aigle" du nord de la France.
Son vol lourd, souple et régulier se fait souvent au ras du sol à l'approche ou pour la fuite. En chasse, la buse toutefois est une excellente planeuse. Son regard perçant lui permet de détecter ses proies à une bonne altitude. On peut commencer à bien figer le mouvement des ailes à partir du 1/1000ème. Le beau soleil d'hiver m'a donné assez de vitesse pour bien découper son vol.
La buse était intéressée par une carcasse de lapin. Et là...
...une autre première pour le novice qui je suis : une corneille, oiseau farouche et très méfiant envers l'homme. On la voit très souvent mais de là à la photographier, c'est une autre paire de manche. Très intelligente, comme le corbeau, elle détecte la présence humaine.
Mais ce que j'ai pu observer ce jour-là est assez extraordinaire. La corneille est passée au-dessus de la buse avec quelque chose dans le bec,
qu'elle a mis dans ses serres,
et qu'elle a lâché sur la buse en passant juste au-dessus! Les corneilles houspillent très régulièrement les rapaces comme les buses ou les faucons et leurs moyens semblent vraiment évolués!
Une fois son forfait accompli, la corneille passe son chemin.
Une buse brune a pris part au festin. La première buse attend sagement sur la cime d'un arbre à proximité sans s'en offusquer. Peut-être est-ce un couple? En tout cas, il ne semble pas y avoir de compétition ou de territorialité entre ces deux individus. Le terme buse variable prend ici tout son sens. C'est bien la même espèce mais le plumage est très changeant au point qu'on pourrait croire que ce sont deux espèces d'oiseaux différentes.
Une fois la buse brune partie, la buse blanche retourne à table.
Bon, le cadrage est loupé mais j'aime bien les serres lancées en avant.
On voit souvent les buses perchées sur des poteaux au bord des routes et même des autoroutes. Elles n'ont pas peur des voitures mais si vous venez à ralentir ou à vous arrêter, elles prennent aussitôt la fuite.
Une grive draine, je crois, observe la buse qui festoie à quelques mètres en contrebas.
Chardonneret élégant, qui comme son nom l'indique bien, se nourrit de graines de chardons. Alors, si vous avez de jolis chardons dans votre jardin, ne les coupez pas, pensez au chardonneret!
Un vrai numéro d'équilibriste pour se nourrir! Dommage que le fond soit si terne. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois.
Dommage que cette tige passe devant ce charmant passereau. On dirait qu'il porte une coiffe de chef indien!
Mésange charbonnière. Chez moi à Amiens, les mésanges ne restent pas en place et j'ai toutes les peines du monde à les photographier. Il faut croire qu'elles sont plus commodes en Thiérache!
Rouge-gorge familier.
Merlette.
UN GRAND MERCI à Jean-Loup (http://jean-loup-ridou.com/) sans qui aucune de ces photos n'aurait été possible.
Rendez-vous avait été pris avec un belle buse variable blanche. Ce rapace se nourrit essentiellement de rongeurs mais ne dédaigne pas, surtout en hiver, les animaux morts.
C'est la première fois que j'ai pu observer ce magnifique oiseau d'aussi près. C'est un peu notre petit "aigle" du nord de la France.
Son vol lourd, souple et régulier se fait souvent au ras du sol à l'approche ou pour la fuite. En chasse, la buse toutefois est une excellente planeuse. Son regard perçant lui permet de détecter ses proies à une bonne altitude. On peut commencer à bien figer le mouvement des ailes à partir du 1/1000ème. Le beau soleil d'hiver m'a donné assez de vitesse pour bien découper son vol.
La buse était intéressée par une carcasse de lapin. Et là...
...une autre première pour le novice qui je suis : une corneille, oiseau farouche et très méfiant envers l'homme. On la voit très souvent mais de là à la photographier, c'est une autre paire de manche. Très intelligente, comme le corbeau, elle détecte la présence humaine.
Mais ce que j'ai pu observer ce jour-là est assez extraordinaire. La corneille est passée au-dessus de la buse avec quelque chose dans le bec,
qu'elle a mis dans ses serres,
et qu'elle a lâché sur la buse en passant juste au-dessus! Les corneilles houspillent très régulièrement les rapaces comme les buses ou les faucons et leurs moyens semblent vraiment évolués!
Une fois son forfait accompli, la corneille passe son chemin.
Une buse brune a pris part au festin. La première buse attend sagement sur la cime d'un arbre à proximité sans s'en offusquer. Peut-être est-ce un couple? En tout cas, il ne semble pas y avoir de compétition ou de territorialité entre ces deux individus. Le terme buse variable prend ici tout son sens. C'est bien la même espèce mais le plumage est très changeant au point qu'on pourrait croire que ce sont deux espèces d'oiseaux différentes.
Une fois la buse brune partie, la buse blanche retourne à table.
Bon, le cadrage est loupé mais j'aime bien les serres lancées en avant.
On voit souvent les buses perchées sur des poteaux au bord des routes et même des autoroutes. Elles n'ont pas peur des voitures mais si vous venez à ralentir ou à vous arrêter, elles prennent aussitôt la fuite.
Une grive draine, je crois, observe la buse qui festoie à quelques mètres en contrebas.
Chardonneret élégant, qui comme son nom l'indique bien, se nourrit de graines de chardons. Alors, si vous avez de jolis chardons dans votre jardin, ne les coupez pas, pensez au chardonneret!
Un vrai numéro d'équilibriste pour se nourrir! Dommage que le fond soit si terne. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois.
Dommage que cette tige passe devant ce charmant passereau. On dirait qu'il porte une coiffe de chef indien!
Mésange charbonnière. Chez moi à Amiens, les mésanges ne restent pas en place et j'ai toutes les peines du monde à les photographier. Il faut croire qu'elles sont plus commodes en Thiérache!
Rouge-gorge familier.
Merlette.
Thiérache axonaise, février 2010 (Martin-pêcheur, écureuil roux)
Ce matin-là, la lumière n'est pas fameuse. La veille, un épervier mâle a été aperçu à plusieurs reprises en train de faire le guet. Je m'installe et j'ai une bonne
surprise : la femelle martin-pêcheur qu'on avait pas vu de l'hiver sur ce petit cours d'eau de Thiérache montre le bout de son bec. Malgré la grisaille et des ISO poussés à 1600, l'oiseau
est toujours aussi magique. Il ne passe pas vraiment inaperçu avec ses couleurs bigarrées et surtout son cri strident qui annonce sa venue ou la prise d'une proie.
Une autre belle surprise : le panache de l'écureuil roux qui est presque venu me chatouiller le nez.
Le petit rongeur arboricole trouve sa pitance parmi des baies et fruits hivernaux. Quand je l'ai observé, il les a mangés sur place sans les emporter.
Assis en tailleur, notre écureuil a une attitude presque humaine, tel un roi sur son trône!
On dit que les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés... Voici l'exception qui confirme la règle : notre écureuil sait prendre soins de ses noisettes!
"C'est moi que tu mates?"
Une autre belle surprise : le panache de l'écureuil roux qui est presque venu me chatouiller le nez.
Le petit rongeur arboricole trouve sa pitance parmi des baies et fruits hivernaux. Quand je l'ai observé, il les a mangés sur place sans les emporter.
Assis en tailleur, notre écureuil a une attitude presque humaine, tel un roi sur son trône!
On dit que les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés... Voici l'exception qui confirme la règle : notre écureuil sait prendre soins de ses noisettes!
"C'est moi que tu mates?"
Amiens, février 2010 (rouge-gorge, mésange bleue, verdier d'Europe, merle noir, tourterelle turque, pinson des arbres)
Petite incartade dans mon jardin avec un grand air de déjà-vu, certes, mais il faut savoir honorer les visiteurs réguliers.
Pinson des arbres mâle...
...à ne pas confondre avec le rouge-gorge. J'ai souvent des requêtes de comparaison entre le pinson et le rouge-gorge sur le blog. Le pinson des arbres mâle arbore une poitrine tirant sur le rose et qui descend jusqu'au pattes tandis que le rouge-gorge a une poitrine franchement orangée et qui s'arrête à mi-poitrine. Autre manière de les différencier : les pinsons mâles sont souvent côte-à-côte alors que le rouge-gorge, très territorial, ne tolère aucun autre mâle à proximité.
Alor, là c'est un..? Facile, non?
La femelle du pinson des arbres est nettement moins colorée.
Mésange bleue.
Merle noir.
Verdier d'Europe mâle.
Les verdiers aiment à se quereller entre eux.
Tourterelle turque.
J'espère pouvoir vous montrer quelque chose de nouveau ou de plus exotique la prochaine fois. J'ai bon espoir car pour la première fois hier soir, j'ai pu voir dans le jardin une mésange à longue queue et un troglodyte mignon. Une belle découverte! Et le pompon ce matin : la femelle épervier que je n'avais pas revu depuis novembre est venue se poster dans mon cerisier à 10m de moi après avoir manqué un groupe de tourterelles!
Dans un bois près d'Amiens, février 2010 (pigeon ramier, faisan de Colchide, lapin de garenne, merlette)
Retour à la "faisanderie", un endroit du bois que les animaux affectionnent car le propriétaire des lieux, un défenseur de la vie sauvage, y a disposé un agrainoir
fort prisé en hiver. Pas d'entourloupe, donc. Ces faisans de Colchide sont bien sauvages mais la main de l'homme est présente dans la réalisation de ces photos, comme bien souvent d'ailleurs, y
compris chez les professionnels.
On ne peut pas dire que le fond soit exceptionnel mais j'aime bien la lumière qui tombe sur le plumage du coq faisan. Sinon, il y avait une bonne entente entre la merlette et le coq.
On dirait une panse de vache! C'est le coq qui voulait se faire aussi gros que le boeuf?
Ils se regardent en chiens de faïence. Il y a eu une amorce de combat, une intimidation que je n'ai pas eu le réflexe de fixer à l'image mais j'attends pour ça la saison des amours.
Ce coq faisan arbore fièrement ses barbes rouges alors que la saison des amours est encore bien loin. Ou peut-être est-ce dû à son âge? Je n'ai pas d'explications. Si un ornithologue patenté pouvait m'éclairer...
Il est rare de voir une faisan perché en journée. Généralement, ils restent au sol en quête de nourriture et s'enfuient en courant, plus rarement en volant.
Mais qui pointe le bout de son bec?
Un pigeon ramier, un bel et grand oiseau qui fréquente les campagnes et rarement les villes à la diférence de son cousin le pigeon biset. Il est plutôt farouche et je suis bien content qu'il se soit montré.
Le pigeon ramier marche au pas de l'oie!
Bon, la photo est un peu floue mais le mouvement est plutôt comique, non?
Merlette.
Lapin de garenne.
On ne peut pas dire que le fond soit exceptionnel mais j'aime bien la lumière qui tombe sur le plumage du coq faisan. Sinon, il y avait une bonne entente entre la merlette et le coq.
On dirait une panse de vache! C'est le coq qui voulait se faire aussi gros que le boeuf?
Ils se regardent en chiens de faïence. Il y a eu une amorce de combat, une intimidation que je n'ai pas eu le réflexe de fixer à l'image mais j'attends pour ça la saison des amours.
Ce coq faisan arbore fièrement ses barbes rouges alors que la saison des amours est encore bien loin. Ou peut-être est-ce dû à son âge? Je n'ai pas d'explications. Si un ornithologue patenté pouvait m'éclairer...
Il est rare de voir une faisan perché en journée. Généralement, ils restent au sol en quête de nourriture et s'enfuient en courant, plus rarement en volant.
Mais qui pointe le bout de son bec?
Un pigeon ramier, un bel et grand oiseau qui fréquente les campagnes et rarement les villes à la diférence de son cousin le pigeon biset. Il est plutôt farouche et je suis bien content qu'il se soit montré.
Le pigeon ramier marche au pas de l'oie!
Bon, la photo est un peu floue mais le mouvement est plutôt comique, non?
Merlette.
Lapin de garenne.
Dans un bois près d'Amiens, février 2010 (chevreuil, lièvre, lapin, poule faisane)
Sans la neige, la campagne hivernale est morne. Sans le gel, les animaux ont l'air moins nombreux. J'allais rentrer bredouille quand, dans mon dos, peut-être dérangées, déboulent trois chevrettes. Ouf! Je ne suis pas venu pour rien. Elles regardent en direction de mon affût en entendant le déclencheur et s'enfuient sans trop forcer malgré la pression de chasse toujours présente.
Les gazelles de la Somme!
Un lièvre fait un tour dans les chaumes.
Un vrai caméléon, il excelle dans l'art du camouflage. J'espère un jour en photographier un gîté, c'est-à-dire tapis au sol pour se fondre au maximum dans le paysage pour tromper les prédateurs.
Un levreau.
Poule faisane et lapin de garenne.