Iviers avril 2009 (pic vert, tarier pâtre, rouge-queue à front blanc, ...)
Pic vert mâle reconnaissable à sa moustache rouge inspectant les alentours avant de laisser la place à la femelle.
Le pic vert est peu actif, il peut rester de longues minutes statique près de l'entrée de son nid.
Tarier pâtre mâle.
Tarier pâtre femelle.
Roue-queue à front blanc mâle. Le cadrage n'est pas terrible mais c'est la meilleure photo que j'ai pu faire de ce bel oiseau.
La branche où a bien voulu se percher sa femelle est beaucoup plus jolie mais sa compagne est moins colorée.
Bergeronnette grise.
Bergeronnette printanière, souvent perchée sur un tas de fumier en quête d'insectes et surnommée "bergeronnette des fumiers" par ma femme!
Corbeau freux. Ils se nourrissent souvent en bande. Leur réputation n'est pas des meilleures mais leur plumage révèle un noir à multiples facettes.
A chaque coup de bec, c'est le jack pot! Le ver ne cassera pas mais finira tout de même au fond du gosier de maître corbeau.
C'est devenu une habitude : à chacune de mes sorties, un faisan vient me faire un petit bonjour.
Ce matin-là, j'étais venu pour le busard Saint-Martin. Malheureusement, je n'ai pu observer que cette buse de loin.
Là en haut sur la butte du champ, de nombreux lièvres font des apparitions et entendent mon déclencheur, pourtant sur mode silencieux, à plus de 50 mètres. Je le
vois à leurs oreilles qui se dressent simultanément à chaque déclenchement.
Un camouflage presque digne du caméléon.
Celui-ci a fait tout le tour du champ en passant derrière mon affût et curieux, est venu se poster à 5 mètres de moi.
Le temps que je revienne de ma surprise et que j'aligne mon objectif, il avait déjà pris la poudre d'escampette.
Le faisan du soir...devant un gros sac de poubelle. La nature n'est pas toujours aussi belle qu'on le voudrait.
J'aime bien cette photo aux tons pastels et mon coq qui s'enfuit gentiment, sans se presser.
Hâble d'Ault hiver 2009 (pic épeiche, pygargue à queue blanche, tadornes de Belon, ...)
Un pic épeiche femelle a arpenté tous les piquets vermoulus d'une pâture du hâble en quête d'insectes devant mes yeux. La rigueur du climat de l'hiver dernier l'a
peut-être rendue moins farouche, j'étais dans ma voiture à moins de 5 mètres.
Coucher de soleil sur une des nombreuses huttes de chasse du hâble et sur une mobylette antique.
Bon, les photos sont effroyables mais l'histoire en vaut la chandelle. Un pygargue à queue blanche femelle juvénile est venu hiverner de début décembre à la mi-mars
dans le hâble.
L'oiseau est très imposant, son bec est très fort et ses serres redoutables. Adulte, son envergure peut aller jusqu'à 2,40m et il peut peser jusqu'à 7 kgs.
Apparemment l'oiseau viendrait de Scandinavie. On n'en avait pas vu dans les environs depuis une dizaine d'années mais sa présence par le passé était fréquente. Le musée d'Abbeville l'atteste car
il possède dans ses réserves des individus empaillés datant de la fin du 19è s.
Le pygargue est essentiellement charognard. On l'a vu manger un chevreuil mort de maladie près de la route entre Cayeux et Brutelles mais aussi attaquer des rats musqués. Il se tenait souvent à
découvert et pouvait rester des heures au sol.
Malgré sa carrure imposante, le pygargue se faisait régulièrement houspiller par des corneilles qui tentaient de lui voler sa nourriture.
A l'aube dans mon affût, je venais pour le pygargue car les photos précédentes prises de ma voiture étaient tellement loupées, et je tombe sur.. une buse variable.
Malheureusement, le pygargue avait déjà pris le chemin du retour.
Un faucon crécerelle houspillé par une corneille qui supporte peu la présence de rapaces sur son territoire.
De nombreux cygnes viennent brouter les jeunes pousses de blé.
Non! Ce ne sont pas des cigneaux mais un couple de tadornes de Belon.
Impossible de se tromper sur le bruit du cygne en vol.
Canard pilet mâle.
Une femelle sarcelle d'hiver?
Un groupe de combattants variés est venu s'abreuver et se nourrir sur l'étang. Ils volent en groupe et effectuent simultanément les mêmes mouvements.
Canard souchet mâle.
Un tadorne de Belon mâle.
Les tadornes de Belon passent une bonne partie de leur temps à se chamailler. J'ai pu observer que les femelles étaient souvent à l'origine des intimidations. Comme
pour les colverts, il y a une disproportion entre mâles et femelles au désavantage de ces dernières. Les tadornes nichent dans les anciens terriers de lapins et les femelles qui couvent sont
soumises à la prédation des renards et sangliers.
Au fil de l'Oise avril 2009 (cincle plongeur)
Une rencontre fort sympathique que celle du cincle plongeur. Il est peu présent dans nos régions. Son nid est fait d'une boule de mousse au-dessus d'une eau vive.
Dépourvu de pattes palmées, cet excellent plongeur va pourtant ramasser les larves d'insectes qu'il trouve au fond de l'eau et qu'il ramène à sa progéniture affamée. Les petits, en sortant du
nid, apprendront d'abord à nager!
Ferme de la Réderie janvier 2009 (rouge-gorge, grive mauvis, troglodyte mignon)
Il fait -17°C en plaine en ce début du mois de janvier en Picardie. Les passereaux gonflent leur plumage pour se protéger de la rigueur hivernale. Je voulais rendre
un hommage spécial à un rouge-gorge qui m'a tenu compagnie pendant quelques heures et que je regardais avec envie s'activer pendant que je m'engourdissais dans mon affût.
Une grive mauvis est venue tout près de moi remuer les feuilles mortes qui jonchaient le sol devant l'affût.
Un troglodyte mignon qui cherche sa nourriture sur la mousse d'un tronc d'arbre.
Affût n°7 parc du Marquenterre avril 2009
En période nuptiale, les vanneaux huppés laissent admirer des parades en vol et des chants très caractéristiques.
Un grèbe castagneux (c'est un adulte malgré son air de poussin), jolie boule de plumes, passé très près de moi et qui a fait un bond de côté en entendant le déclic
de l'appareil.
Un vol de tadornes de Belon. Il sont nombreux à se reposer sur les prairies en face de l'affût.
Une poule d'eau.
affût n°6 parc du marquenterre
Deux avocettes élégantes se crêpent le chignon pour un bout de territoire.
Coup de boule entre deux mouettes rieuses.
La mouette rieuse a du mal à supporter le canard chipeau dans son environnement proche!
Le chipeau doit dégager le plus loin possible, pour l'instant du moins. On dirait un biplan de la première guerre mondiale, non?
Après toutes ces bagarres, rien de tel qu'une bonne toilette.
Une aigrette garzette prend son envol.
Le grand cormoran sèche ses plumes après une bonne pêche et veut aussi impressionner les éventuels prédateurs.
Le tadorne de belon mâle prend soin de son plumage.
Visiblement, il n'a pas de problème de torticolis!
Le fuligule morillon mâle est très reconnaissable à son oeil jaune et sa houpette.
La grande aigrette n'a visiblement pas de problème de compétition avec le héron cendré sur son territoire de chasse.
L'envol de la grande aigrette est majestueux.
Celui du héron n'est pas mal non plus.
Un vanneau huppé à l'envol.
Les vanneaux huppés commencent à délimiter leur aire de nidification.
Un huîtrier pie.
Le grèbe huppé a fait bonne pêche.
C'est un oiseau très élégant.
Du fait de la prédation, notamment par les renards et les sangliers lors de la couvaison, les femelles col vert sont en sous-effectif par rapport aux mâles, bien
plus nombreux.
Héronnière du marquenterre mars 2009 (spatules, hérons cendrés, aigrettes garzettes, cigognes, ...)
Beauté de la nature sauvage! Les spatules arrivées des Pays-Bas s'accouplent et nichent dans la héronnière du parc du Marquenterre dès la mi-mars.
Les spatules redoublent d'efforts pour ramener des branches afin de confectionner leur nid sur la cime des pins de la héronnière.
La femelle spatule apprécie l'efficacité de son compagnon.
Home sweet home.
Un ange passe... Une aigrette garzette s'en va chercher les matériaux pour son nid.
Des centaines d'allers et retours sont nécessaires pour ramener les brindilles et branches nécessaires à la construction du nid.
Un intrus tente de prendre la place, il se fait violemment éjecter du nid.
Une belle frayeur pour l'aigrette qui en a les "aigrettes" toutes dressées!
Une aigrette garzette vue de dos, toute en grâce.
Quelques couples de cigognes se sont aussi installés dans la héronnière.
Le héron cendré est toujours majesteux, même "cheveux au vent". Il faut dire que ça souffle parfois fort sur la côte picarde.
La nidification des hérons a été perturbée cette année par un ou plusieurs couples de corneilles "spécialisées" qui délogent les échassiers pour manger leurs
oeufs.
Un héron juvénile, l'air discret et endormi.
Camon printemps 2009 (mésanges huppées, accenteur mouchet, étourneau sansonnet, ...)
Belle rencontre! Un couple de mésanges huppées nous fait l'honneur de fréquenter notre jardin. Je n'en avais jamais vues. Elles ne viennent que sur la boule de
graisse et ne fréquentent jamais la mangeoire qui est sur un billot de bois.
Je ne sais pas où niche le couple, il paraît que les mésanges huppées apprécient les conifères et il y en a peu dans les jardins alentours. J'ai pu les observer une
fois toutes les deux réunies batifoler sur le tronc du cerisier.
C'est fascinant de voir évoluer ces poids plumes à la verticale.
C'est pas mignon cette offrande d'insecte entre amoureux?
La mésange huppée aime chercher sa pitance sur les écorces. Le tronc du cerisier est un terrain de chasse que j'aimerais voir fréquenté plus souvent.
C'est avec les premiers bourgeons du cerisier, début avril, que j'ai eu le bonheur de voir arriver les mésanges huppées.
Le moineau domestique n'est pas si commun que ça à y regarder de plus près. Il fréquente moins la mangeoire que les mésanges mais autant le cerisier.
Le chant du merle est une fine mélodie très douce à mes oreilles à tout moment de la journée. Il est aussi le premier à alerter tous les oiseaux dès que je mets le
pied dans le jardin. C'est un fidèle compagnon qui vit souvent au sol et qui attend avec impatience que je passe la tondeuse pour chercher des vers dans la pelouse.
L'accenteur mouchet a fait aussi son apparition. Un couple niche à proximité mais il n'est pas visiteur fréquent.
La mésange charbonnière, une fois n'est pas coutume, s'est attardée sur le cerisier. Elle en profite pour dépioter les graines de tournesol entre ses pattes.
L'étourneau sansonnet a un plumage étonnamment coloré. Je le vois très souvent haut perché sur les antennes des maisons en colonie. Il descend souvent au sol à l'automne pour dévorer les pommes et les poires du jardin.