Martins-pêcheurs (Vallée de l'Hallue)
Les hérons cendrés ne sont pas les seuls à fréquenter le vieux pommier en fleurs. J'aime bien la petite touche bleue et orange du martin dans l'océan de fleurs blanches et roses du pommier.
J'aimerais aussi remercier tous les visiteurs réguliers et occasionnels du blog. Créé en 2009, il dépasse aujourd'hui les 200 000 visiteurs pour 375 000 pages vues.
Encore merci à vous tous !
Je suis posté près du terrier. Mon cœur bat la chamade quand je vois le mâle présenter une offrande à la femelle juste devant moi. Pour une fois, celle-ci daigne aller sur la branche du mâle. J'espère un accouplement... qui n'aura pas lieu. Bon, décidément, ils ne veulent pas faire ça devant moi.
J'ai assez peu de lumière et j'ai pris un boîtier plein format. Je ne peux pas trop diaphragmer et la profondeur de champ est par définition moindre que sur mon autre boîtier APS-C. Le mâle est donc le seul net. Je suis quand même très excité. Le mâle l'est autant que moi. Il se dresse sur ses pattes en signe de contentement.
Le toilettage peut occuper plusieurs heures dans la journée d'un martin-pêcheur.
J'ai rapproché mon affût du pommier en espérant une prise de vue plus rapprochée du martin-pêcheur. C'est un pinson des arbres qui vient...
...puis une fauvette grisette.
Les martins-pêcheurs quant à eux snobent maintenant ce beau et vénérable perchoir qu'est le pommier.
Ils lui préfèrent toutes sortes de promontoires tous les moins esthétiques que les autres.
Cette barre de fer juste sous le pommier juste pour me faire enrager...
Voilà notre martin qui se prend pour une hirondelle !
Sur un algéco maintenant...
Groumph ! Le martin est même venu se percher sur mon affût ! Puis il a filé... dans le pommier. Le temps que je dirige mon objectif vers lui, il était déjà parti. Quand ça veut pas, ça veut pas...
Ok, je m'avoue vaincu. Je laisse tomber le pommier, j'ai compris !
Bye, bye martin. Le couple couve et les jeunes ne devraient pas tarder à éclore.